Un premier jugement d’exception vient d’être rendu à Guantanamo, une prison illégale condamnée de toute part par les organisations des droits de l’homme, où la torture est routine quotidienne. D’exception certes, puisque le jury ayant condamné l’accusé, Salim Hamdane, le chauffeur de Ben Laden, fut choisi par le Pentagone, démontrant ainsi une fois de plus le ridicule de ce cirque justicier.
Salim Hamdane est accusé de «soutien matériel à des activités terroristes» après avoir été capturé avec 2 missiles sol-air dans le coffre de sa voiture. (La maison blanche a donné des milliards, des armes et a construit des camps d’entraînement à Ben Laden et à Al-Qeada.)
La maison blanche qualifie ce procès d’équitable, or, le simple fait que ce jury soit un cocktail choisi par le Pentagone diffère des « oui-dires » de la maison blanche.
Aussi, puisque l’accusation est claire et bien identifiée, il s’agit toutefois d’une double-mesure qui ne risque pas d’être punie. C’est que la maison blanche elle-même a financé Al-Qeada et les talibans dans le passé, donc elle a bel et bien financé le terrorisme! Et rigueur et précision m’obligent à répéter que ce sont les agents de la C.I.A. qui ont appris aux « méchants terroristes » à fabriquer les fameuses « IED » (ImprovisedExplosive Device - bombes artisanales), ces bombes qui tuent légalement et non lâchement*, puisqu’il y a guerre, les soldats de la coalition.
Et oui! Vous avez bien lu! Les militaristes du Québec et du monde entier n’ont que changé leur veste de bord, ils soutenaient ces « terroristes » en les armant, en les entraînant et en les finançant et maintenant, ils les chassent comme de vulgaires et désuets outils. Nos militaristes québécois, dont le minable maire de Québec, combattent donc aveuglément les anciens copains de la maison blanche, et oui! Et quand ils pleurent leur proche, c’est à la maison blanche qu’ils devraient donc s’en prendre et non pas aux « pacifistes » qui dénoncent ces faits depuis le tout début de la mascarade. C’est la maison blanche et à tous les militaristes qui « légitiment » une telle mission impérialiste, pas les dénonciateurs.
À quand donc la comparution de la maison blanche au tribunal d’exception de Guantanamo? Pourrons-nous, nous même, choisir le jury dans ce cas là? Les faucons de la maison blanche apprécieraient-ils une telle manœuvre anti-démocratique et loin des valeurs dites « états-uniennes »?