Le photographe espagnol Chema Madoz capture, à partir d’objets simples et ordinaires, des clichés surprenants offrant ainsi une autre vision du réel...
Un artiste qui depuis les années 1980 prend un malin plaisir à déboussoler son public à l’aide de compositions créatives et toujours minimalistes empreintes de surréalisme et d’allégorie.
Madoz nous met en contact avec ces autres mondes possibles qui nous entourent, un univers d'objets aussi familiers qu'inconnus, aussi proches qu'irréductiblement étranges
Ses photographies qui sont pour la grande majorité en noir et blanc, offrent un spectacle de poésie et d’humour savamment dosé.
Les objets tel qu'allumettes, couverts, montres, livres, etc... Madoz les utilisent pour souligner cette sorte de complémentarité dialectique qui existe entre les catégories du réel et du virtuel.
Ses créations allant de pierre en porte-monnaie, d'une plaque d’égout en égouttoir, d'une pince en cravate, etc...
Un Hermès de ces mondes parallèles dont le travail consisterait à déchiffrer inlassablement les messages de ces lieux et objets, proches dans l'espace et éloignés dans l'imaginaire.
A reçu de nombreuses distinctions: En 1991 le prix Kodak. En 2000 le Prix national de photographie d'Espagne, La Biennale de Houston Fotofest le reconnaît comme Autor Destacado, ainsi que le Prix Higashikawa. En 2019 la Médaille d'or du mérite des beaux-arts, décernée par le Ministère de la Culture espagnol.
En voir plus de ses réalisations sur son compte Instagram...
Mes sources...
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Pacman
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