Séoul, Corée – Bernann McKinney était inconsolable après la mort de son Pit Bull. Elle a donc décidé de le faire cloner et possède désormais 5 chiots, copies exactes de son défunt animal de compagnie.
Il lui avait sauvé la vie alors qu’elle s’était fait attaquer par un autre chien, attaque après laquelle sa main avait dû être amputée. Après son hospitalisation, alors qu’elle était en fauteuil roulant, l'animal dressé allait lui chercher ses vêtements et avait également appris à ouvrir et à fermer les portes.
Après qu'il a été emporté par un cancer, Bernann McKinney s’est servie de cellules prélevées pour le traitement de son chien et les a confiées au laboratoire coréen RNL Bio, spécialisé dans la recherche cellulaire et qui avait déjà fait naître le premier chien cloné au monde, en 2005.
Cette fois, c’est la première commande privée d’animal cloné – et la première livraison – qui viennent d’être réalisées. Coût de la prestation : 25 000 $, soit plus de 16 000 euros. Une somme qui a obligé l’Américaine à vendre sa maison bien que le laboratoire lui ait fait un prix, moyennant publicité.
En théorie, ce service est en effet facturé 75 000 $, soit près de 50 000 euros. Le laboratoire coréen a fait savoir qu’il était dans la possibilité de réaliser 300 clonages de chiens par an.
Bernann McKinney se déclare aujourd'hui heureuse de cet investissement et de ses 5 chiots.
La nouvelle de ce clonage défraye la chronique, plusieurs associations de protection des animaux la qualifiant d’aberrante. Elles rappellent qu’on ne peut pas recréer le même animal que celui qui est décédé, chaque chien possédant son propre caractère et sa propre personnalité. Elles rappellent également qu'il est regrettable de voir une telle technique utilisée alors que les chenils regorgent de candidats à l’adoption.