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Premières impréssions: The Middleman - ABC Family

Publié le 07 août 2008 par Vincent Gache

middleman

Par définition j'aime beaucoup tout ce qui est timbré. Mais le timbré maîtrisé, parfois grinçant, non dénué de sens. Bref ce que je considère comme le « bon timbré ». The Middleman répond parfaitement à cela, nous offrant une série on ne peut plus déjantée mais tout autant savoureuse à suivre cet été. Déjà juste la scène d'introduction du pilote, passez moi l’expression, c'est énorme mais alors le pilote en entier c'est carrément trop Enorme. Le tout est parsemé de répliques et de situations extrêmement drôles où toutes les facettes de l'humour y sont employées. Un gorille parrain de la Mafia locale, fan de Tony Soprano, c'est déjà pas mal dans le genre. La série est bourrée de références et les dialogues extrêmement travaillés sont par conséquence tout aussi bons à entendre et à suivre.
The Middleman qui est une sorte de Men In Black (comment ne pas y penser en regardant la série) qui se dit donc Middleman car le but de son métier, c’est d'éradiquer les monstres, les aliens, les robots, etc... qui surgissent ici et là et dénicher le ou les coupables de ces atrocités pour la police. Avec lui, Wendy, fraîchement recrutée par lui même, jeune femme, a priori sans crainte, est pourtant son contraire sur le plan moral. Et c’est ce qui fait l’une des forces de la série, leur relation en est d’autant meilleure et intéressante à suivre. Wendy suite à son embauche par le Middleman, apprend alors le métier de « Nettoyeuse de bizarrerie » et nous fait entrer dans cet univers extravagant.
Les deux personnages sont très intéressants, d’autant que les comédiens sont bons et passent très bien à l’écran. Les histoires sont des purs trips de scénaristes où le pastiche se mêle à la dérision, à l’humour et la science fiction.
Franchement, j’adore. Je ne peux que vous conseillez cette série qui est une cure de rire à elle toute seule et montre que les américains ont le sens de l’autodérision. On regrettera cependant les effets spéciaux qui sont comme le dit si bien cette expression anglo-saxonne, un peu « cheap ». En parlant d’Anglais, on notera aussi que pour ceux qui ne sont pas très à l’aise avec la langue de Shakespeare, mieux vaut attendre les sous titres car les dialogues fusent à 100 à l’heure, il est donc très facile de perdre pas mal d’information et de rater les bons jeux de mots et autres subtilités qui y sont insérées.
Bon visionnage.


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