Critiques Séries : Grey's Anatomy. Saison 18. Episode 11.

Grey’s Anatomy // Saison 18. Episode 11. Legacy.

Meredith est la meilleure médecin du monde. On le sait tous déjà. Pour une fois que l’on a un épisode de Grey’s Anatomy où Ellen Pompeo est un peu plus présente qu’à l’accoutumée je dois avouer que je ne vais pas bouder mon plaisir. L’actrice est grassement payée on mérite donc bien sa présence. Elle réalise dans cet épisode une chirurgie inédite qui pourrait changer le monde et soigner Parkinson. Au début de l’épisode, la voix off de Meredith indique toutes les découvertes médicales portent le nom de ceux qui les ont découvertes. Comme on le sait depuis le début de la saison, Meredith, Amelia et Dr Kai sont à la recherche d’un traitement pour Parkinson. Tout est maintenant en place pour faire un essai. Il se trouve qu’ils ont même le patient. Le futur du Dr Hamilton est forcément dans la balance mais Bailey a elle aussi quelque chose d’important à réaliser alors qu’elle doit réaliser une formation pour la médecine aérospatiale à la NASA.

Et si dans cette saison 18 tous les personnages emblématiques de Grey’s Anatomy avaient enfin droit à un peu de reconnaissance. C’est en tout cas ce que suggère cet épisode. Le retour de Tom Koracick est un autre élément intéressant de cet épisode : il est dans l’équipe secrète de Meredith. Etant donné que le Grey Sloane est un hôpital universitaire qui doit apprendre la chirurgie à de futurs chirurgiens, Meredith invite tout le monde à regarder l’opération. On méritait bien le retour de Koracick dans Grey’s Anatomy et c’est une très bonne nouvelle. J’ai toujours aimé revoir des figures familières dans la série donc c’est une occasion en or.

Schmidt de son côté n’arrive pas à surmonter ce qu’il a vécu. Il a accidentellement tué son patient et semble vouloir rester chez lui à jouer aux jeux vidéos. L’histoire de Schmidt est intéressante car elle permet aussi de voir la pression de ces chirurgiens au quotidien et ce que la perte d’un patient pour avoir comme effet sur eux. Rien de mieux que Webber pour tenter de le convaincre de remonter sur le cheval. Cela permet aussi de changer un peu l’intrigue de Webber qui m’ennuyait jusqu’à présent. Je préfère Webber dans son rôle de père protecteur vis-à-vis des personnages de la série. Pour ce qui est d’Owen j’espère vraiment que le personnage ne va pas tomber dans un cercle vicieux où son intrigue va patauger pendant des semaines. Je préfère largement la conversation alcoolisée de Jo et Teddy. C’est un peu plus léger et colle avec l’esprit de Grey’s Anatomy. On a déjà assez de choses riches en émotion à côté.

Grey’s Anatomy démontre qu’après 18 ans elle est encore capable de raconter des choses et de faire évoluer ses personnages. Je ne sais pas trop si cela continuera dans les prochains épisodes mais j’ai dans l’espoir que les scénaristes sachent rendre le tout percutant. Après tout on en a vraiment besoin.

Note : 6.5/10. En bref, un épisode qui donne enfin à l’une des grandes intrigues de la saison l’occasion de briller.

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