Récemment, j’ai vu une émission à la télévision suisse sur la fatigue, dans laquelle Georges Vigarello, un historien et sociologue français de 80 ans, assez bien connu dans le milieu des célébrités médiatiques, poussait son livre sur la fatigue.
En plus d'être également un universitaire, Vigarello s’intéresse à la sociologie et aux représentations du corps humain, à l'histoire de l'hygiène et à l’aspect social du sport. Un personnage sympathique, mais qui n'a apporté rien de bien intéressant au débat, sauf que tout cela m’a intéressé à ce sujet qu’est la fatigue.
Aussi étrange que cela puisse paraître, cela fait très longtemps que je ne me souviens pas avoir été fatigué. Bien sûr, je suis à la retraite donc je travaille beaucoup moins qu'avant et ne suis guère stressé, mais comme je ne voyage plus beaucoup non plus, cela doit expliquer cette énorme différence.
Ce qui est vrai c'est que quand j'ai fini de lire à 22h, je me sens épuisée, pas seulement par lecture, mais par une longue journée qui a commencé entre 5 ou 6h du matin, donc rien d'exceptionnel. Je me souviens que quand j'étais enfant, tout ce que je n'aimais pas me fatiguait énormément, comme les corvées, le travail au restaurant familial et l'école.
Puis, pendant la majeure partie de ma vie d'adulte, le stress a pris le relais en me rendant souvent malade, mal à l'aise et me faisant souhaiter de faire autre chose et d’être quelqu’un d’autre. Cela dit, depuis que je suis retraité, à part l'épuisement au coucher, je ne me sens plus jamais fatiguée, et c'est là un autre bon coté de la vieillesse !
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