Un roman sentimental oublié publié en 1957, qu'on trouve en ebook ou chez les bouquinistes. Le roman se déroule vers 1900 à Hohenschwangau, le haut pays du cygne.
Hélène Marty (1905-1990), dite " Michel Davet ". a choisi comme nom d'écrivain Michel Davet, nom de jeune fille de sa grand-mère. Elle a aussi écrit sous le nom de plume de " Laura Mirandol ". Elle a publié des nouvelles dans Marie Claire et des romans entre 1930 et 1983.
Fréda Triberg, fille cadette d'un petit médecin de campagne bavarois est amoureuse d'un violoniste, Siegfried, auquel elle accorde des rendez-vous dans la forêt voisine. Mais Fréda ne tarde pas à connaître son premier désespoir d'amour : une autre femme partage déjà la vie de l'homme qu'elle aime. Par fierté, elle accepte alors d'épouser le hobereau de la petite ville, le baron Mainau de Radolfzell. Étrange mariage vite décidé, vite conclu, dans lequel le jeune mari ne semble par réellement épris. Au retour du voyage de noces, Fréda a la surprise de trouver au château la cousine de Mainau, la belle Gisela, qui s'y conduit en maîtresse de maison. D'autres indices lui révèlent peu à peu que Mainau ne l'a pas épousée sans de curieuses arrière-pensées. Fréda ne peut supporter de voir son amour humilié pour la seconde fois. Mais lorsqu'elle veut fuir elle s'aperçoit que, dans sa vie, tous les ponts sont coupés : Siegfried est très malade, il va mourir ; Mainau subitement disparaît. Seule demeure au château, avec Fréda, la vieille tante de Mainau. Cette petite carabosse sera la bonne fée de la jeune femme. Elle lui indiquera le chemin au bout duquel Fréda trouvera un amour clair et sûr, qui porte enfin le visage du bonheur. Cette histoire d'amour pour laquelle Michel Davet a choisi le décor romantique de la Bavière du début du siècle est racontée sans fard et sans fadeur, avec la délicatesse, la maîtrise et la poésie qui firent le succès de Barbara et de Adieu Valentine, Ma belle-mère l'ogresse, le Prince qui m'aimait...
Ce village s'appelle Hohenschwangau, " Le Haut Pays du Cygne ", le burg de Parsifal, le Walhall. En fait, il ne s'agit que d'un village de trois rues. Dans l'une de ces rues, une façade couleur de tilleul avec coeur et guirlande peints en couleurs tendres au-dessus des volets, et quatre jeunes filles aux cheveux ruisselants contemplant, en bas un petit équipage.
- " À qui est ce vieux landau ? Est-ce la Margrave d'Anspach ou la femme du conseiller aulique ? " - " Ma chère, c'est le Barberousse qui vient acheter des maultaschen en compagnie de sa cousine. C'est la veuve et splendide Gisela. "