Mes Chers Compatriotes,
Ils sont venus, ils sont tous là, dès qu'il ont entendu ce cri : "on veut passer des contraaa-a-a-ats". Et c'est bien vrai : ils sont tous là, sauf Berlusconi (même les chinois ne veulent pas acheter Alitalia) et la Mère Kel qui a refilé son invit' à Nicolas et aussi son carnet de commandes Airbus. George Marcheur Buisson profite de la dernière occasion d'aller dans un pays étranger où on ne lui jettera pas de cailloux et le Président Nico Zedong va draguer un peu la chinetoque loin de Carlita (qui reste pour dédicacer son CD au Dalaï que vous savez). Je vous ai donc fait une petite revue de presse :
Le Président américain a prononcé un discours virulent (si, si) : "Les Etats-Unis estiment que le peuple de Chine a droit aux libertés fondamentales (voler Boeing, manger McDo, boire Coca)". Il s'agissait là du propos le plus ferme du Président sur le sujet depuis longtemps (depuis sa naissance, en fait).
Nico Zedong - lui - a "salué la formidable mobilisation du peuple chinois". Ben tiens, ils avaient le choix : mobilisés ou fusillés. Et il leur a décerné "une médaille d'or pour l'organisation des JO". Mais il l'a gardée dans sa poche, comme ça on en aura au moins une. (Quel est le lourdingue qui lui écrit ses discours ?).
Le Dalaï-Lama devrait être reçu à l'Élysée à la fin de l'année (il devait déjà être reçu ce mois-ci, c'est pour ça que Nicolas n'a pas dit à la fin de quelle année. Des fois qu'on le lui rappellerait après la prochaine annulation). Le Chef de l'État reste discret sur les listes de prisonniers politiques chinois qui lui ont été remise (pas pu les prendre avec lui, l'Airbus n'aurait jamais pu décoller). À Pékin, il ne dormira même pas une nuit puisqu'il partira sitôt achevée la cérémonie d'ouverture. L'Airbus présidentiel le ramènera dans la foulée à Nice. De là, il regagnera le Cap Nègre, ce qui le changera un peu de tout ce jaune.
Carla Sarkozy participera à l'inauguration, le 22 août, d'un temple bouddhique avec le Dalaï-Lama (il a un lecteur de CD, le Dalaï ?).
Ça commence donc aujourd'hui, chic ! Ce n'est pas que j'aie grand-chose à cirer je mette au premier rang de mes préoccupations les moines d'altitude (qui ne font même pas de reblochon, les rats !) ou les délocalisateurs de T-shirts à deux balles, mais on va peut-être enfin pouvoir regarder les sportifs plutôt que les indignés professionnels qui commencent à nous briser sérieusement les burnes saturer un peu les étagères à mégots oreilles.
Bien à vous,
Jacques