Magazine Journal intime

Marches et démarches sur un marché qui marche à moitié

Par Eric Mccomber
Je vous dois bien, bande de surprenants survenants, une petite mise-à-jour. Je me suis précipité à Toulouse où un légendaire Gandalf du vélo devait me monter une randonneuse. Il ne retournait pas trop mes appels, mais comme c'était l'ami des amis et que je n'avais aucun autre plan, j'ai suivi cette piste. Il s'avère qu'il n'aura pas le temps de toucher à mon projet avant la mi-septembre. Comme j'essaie de me balader un peu avant qu'y neige, ça va pas le faire.
Je me suis replié sur un autre, spécialiste des fins de série. J'y ai trouvé un vélo étazunien, pas ma marque préférée, mais bon… un truc convenable. Malheureusement, c'est au bout de trois jours de démarches de préparation que le gentil monsieur a commencé à admettre qu'il ne recevrait pas un cadre à ma taille avant une semaine, ce qui tombe pendant ses vacances de août (oui, un vélociste qui prend ses vacances en août…. c'est la France), ce qui fait que le vélo serait monté pour le 15 septembre.
Je suis ensuite allé voir un peu tout le monde qui vend du Cycle dans la ville Rose, pour aboutir chez un GrosMagazin. Ceux-là offrent toutes sortes de machins pour vraiment pas cher, mais pour une raison qui m'échappe, chacun de leurs vélos a une grosse laideur au milieu du visage, une grosse laideur qui coûte la moitié du vélo, que ce soit des amortisseurs bien lourds, un moyeu dynamo (ouach !), ou un porte-bagage énorme limité à 20 kg. Je pourrais prendre le moins pire de leurs machins et remplacer tout ce qui est clinquant destiné au pigeon de service, mais au final, comme je n'ai pas d'atelier, ça me prend un peu la tête.
Donc, me voici ce matin, Rosie est disparue il y a exactement 7 jours. J'habite chez plein de gens géniaux, marrants et très gentils, un jour ici, un jour là… Je suis à demi décidé à faire mon achat sur le Net. Je vous raconterai.
Vos démonstrations de support me tiennent à bout de bras dans ces heures de mer démontée.
Chaque fois que j'y pense, je m'arrête quelques secondes, étranglé par l'émotion.
Je vous prie de me croire que c'est une véritable sensation forte.
Merci.
É.© Éric McComber

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