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Publié le 26 juin 2008 par Poussemanette

Comme vous, j'ai découvert le commentaire à propos de mon blog et (peut-être comme vous) j'ai eu comme un mouvement de surprise en entendant les propos plus axés sur "les têtes de cons". Et puis j'ai réécouté une heure ou deux plus tard et finalement je me dis qu'il a assez bien vu mon blog. Les têtes de cons, j'en parle sans les nommer, ils existent, fussent-ils dans ma tête à un moment donné. Le lendemain, cette tête de con s'avèrera être le monsieur formidable qui a actionné le signal d'alarme pour réunir des amoureux. Ce qui a été coupé dans l'extrait, c'est la conclusion: quand j'ai dit que ah bon puisque c'est au nom de l'amour alors, rien à dire, les gens ont applaudi à la vue des jeunes gens qui se tenaient par la main, souriants mais anxieux de se prendre une remontrance pour avoir été le motif (fut-il involontaire) d'une interruption de trafic puis rassurés par ma réaction. Ils étaient tous des têtes de cons en puissance. Ils ont été épatants. L'inverse est vrai aussi. Quelqu'un d'admirable peut s'avérer être une tête de con, parfois... C'est la vie. De plus, dans cette histoire de têtes de cons, je suis bien punie à la fin puisque je rate mon arrêt.
Finalement, j'en pense le plus grand bien de ce journaliste qui manie le double langage (ne pas me livrer à la vindicte populaire en réduisant mon métier à des faits de grève -mais c'est dit- en me qualifiant de charmante) et qui a manifestement pris la peine de lire mon blog en citant des exemples (les paies, les annonces). Il a dit ce qu'il pensait de mon blog et j'apprécie de connaître la vision d'un lecteur de passage (fut-il journaliste) qui le survole par hasard.


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