Je n'ai jamais entendu préconiser, lors de cette pandémie, la prescription de l'hygiène nasale parmi les "gestes barrières". Et, pourtant ...
Durant toute cette pandémie, on nous a demandé de nous laver très souvent les mains. Pourquoi ? Parce que le virus peut se déposer sur les mains et peut pénétrer dans l'organisme si par la suite on se frotte le nez, la bouche ou les yeux.
Cependant, on a omis de nous préciser que l'une des entrées principales du virus dans l'organisme, c'est le nez. Surtout en matière de coronavirus, évidemment. Au début, on a grandement insisté sur la contamination par les mains et beaucoup moins sur la contamination aérosol en milieu confiné. À l'extérieur, on n'a jamais pu la prouver. L'obligation du masque en extérieur n'avait que des propriétés "pédagogiques". À savoir rappeler en permanence que la situation était grave. Depuis quelque temps, c'est plutôt la tendance inverse qui s'affirme.
Quoi qu'il en soit, ces deux gestes barrières sont très efficaces, et pas seulement contre le SARS-COV 2, mais également contre tous les autres coronavirus, comme la grippe, qui tue des millions de personnes dans le monde chaque année depuis des décennies.
Pour en revenir à l'hygiène nasale, si l'on se lave régulièrement les mains, on se lave beaucoup plus rarement l'intérieur du nez.
Et, c'est un tort, car le nez est un élément clé de la respiration. Il permet de filtrer l’air afin de fournir de l’oxygène à l’ensemble du corps. En plus des fonctions respiratoires, le nez agit comme une barrière de protection face aux agressions extérieures portées par l’air.
L’intérieur du nez est formé de cils et de muqueuses qui filtrent l’air inspiré pour en éliminer les particules telles que les virus, la poussière, les allergènes ou les particules fines de pollution.
Se nettoyer le nez quotidiennement, voire biquotidiennement en période de pandémie, permet alors d’éliminer ces particules accumulées sur les muqueuses pour s’assurer un confort respiratoire et éviter les infections et allergies.
Ainsi, le lavage du nez restaure l’activité physiologique nasale.
En ce qui me concerne, depuis le début de cette crise sanitaire, tous les matins et tous les soirs après mes exercices quotidiens, sous la douche, je me nettoie soigneusement le nez.
C'est-à-dire que, sous le jet du pommeau de douche dirigé vers mon nez, je respire, puis j'expire par le nez, plusieurs fois. Avant de me moucher plusieurs fois, comme d'habitude, mais sans mouchoir et sous le jet d'eau.
Vous pouvez aussi utiliser un spray nasal que l'on trouve en pharmacie mais, c'est plus cher et je ne suis pas sûr que ce soit plus efficace.
Il se trouve que depuis plus de 2 ans, à 75 ans et bien que je ne sois pas vacciné (j'ai expliqué longuement pourquoi sur ce site, dans cette rubrique santé) je n'ai jamais eu le moindre problème de COVID. Même pas un rhume.
S'il est vrai qu'étant célibataire (par conviction) et de plus étranger en Espagne où j'habite, je fréquente peu de monde (même si je le souhaitais, avec le coronavirus j'aurais eu du mal) en revanche, n'aimant pas cuisiner pour moi seul je vais au restaurant tous les deux jours, depuis 25 ans que je suis célibataire, et pendant cette crise sanitaire, dès que les confinements ont cessé.
Or, s'il existe un endroit très dangereux en matière de coronavirus, c'est bien le restaurant.
C'est, en effet, le seul endroit confiné, où l'on n'est pas obligé de porter un masque, et où l'on touche et l'on porte à sa bouche des tas de choses certainement propres mais, certainement pas désinfectées comme il le faudrait. Ce qui serait de toute façon impossible à réaliser.
Autre avantage de mon bain de nez biquotidien, depuis que j'habite en Andalousie, j'avais beaucoup moins de rhumes que d'habitude, merci à son climat, mais depuis la pandémie et surtout depuis que je m'occupe sérieusement de mon hygiène nasale, je n'en ai plus du tout, même en hiver.
Or, c'était mon seul (petit) problème de santé. À ce jour, car à mon âge, on peut éventuellement préjuger de tout, sauf de l'avenir.