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Asterès a réalisé un certain nombre d’hypothèses indispensables pour mener à bien cette estimation. Premièrement, il a été considéré que la hausse des dépenses militaires de l’UE (hors France) de 1,5 % à 2 % du PIB représenterait une impulsion budgétaire nette de 0,5 % du PIB, c’est- à-dire qu’aucun autre poste de dépense ne serait réduit simultanément. Deuxièmement, il a été estimé que les dépenses militaire se divisent pour moitié en salaire et pour moitié en achat de matériel. Troisièmement, Asterès estime que l’industrie de l’armement française présente une part deux fois plus élevée dans l’industrie de l’armement européenne que la part de l’économie française dans le total de l’économie européenne. Enfin, la spécificité des achats militaires, qui peut être guidée par des considérations plus géopolitiques qu’économiques (achats américains pour s’attirer la protection de Washington par exemple), n’a pas été analysée dans l’étude. La proportion des commandes adressée à l’industrie militaire de chaque pays est considérée comme équivalente à son poids relatif.
