Magazine Cinéma

265. Stevens : Giant

Par Mouflon

 1001 films de Schneider : Giant

Au 1093ème rang selon They Shoot Pictures...

265. Stevens : Giant

265. Stevens : Giant

Quelle horreur que cette affiche allemande, totalement hors-sujet. Le machismo à son sommet.

Film américain réalisé en 1956 par George Stevens
Avec Elizabeth Taylor (Leslie Benedict), Rock Hudson (Bick Benedict), James Dean (Jeff Rink), Carroll Baker (Luz Benedict), Dennis Hopper, (Jordan Benedict). Fran Bennett
Adapté du roman éponyme d'Edna Ferber.

En gros, le vieux Texas de l'élevage extensif  contre le nouveau Texas de l'exploitation pétrolière. Les grands familles traditionnelles qui se relèguent l'exploitation de génération en génération contre les nouveaux riches arrogants du pétrole qui vont s'imposer sur les scènes sociale et politique.

265. Stevens : Giant

James Dean en nouveau riche du pétrole devant la maison (mansion) de l'éleveur traditionnel


Jeff Rink, dont les initiales J.R. nous envoient directement chez la famille Ewing de la série Dallas dont le plus détestable membre était connu sous le nom de J.R., au cœur de la compagnie Ewing Oil.

Ce film c'est un peu pour le Texas ce que Gone With the Wind fut pour la Georgie, le racisme contre les Noirs étant remplacé par le racisme contre les Latinos qu'on appelle péjorativement les wetbacks (référence au mode illégal de passage de la frontière américaine en traversant le Rio Grande).

Incongruence : Leslie Benedict qui défend les Latinos du Texas, fortement discriminés, alors qu'elle vient d'une riche famille du Maryland qui a des serviteurs Noirs.

TROISIÈME ET DERNIER FILM DE JAMES DEAN

Il décédera dans un accident d'automobile deux semaines après la conclusion du tournage. Il ne verra jamais le film.
La prestation de James Dean est remarquable, ce qui ne fait que souligner la faible performance de Rock Hudson lorsque les deux sont confrontés.
La plus belle prestation de Dean : la scène durant laquelle Jeff Rink refuse qu'on lui rachète le petit bout de terrain que la sœur Bick Benedict lui a laissé en héritage. 

Lecture cinéphilique en cours : Le Paris de François Truffaut par Philippe Lombard. Un Paris disparu. Symbolisé par la démolition du Gaumont Palace, le plus grand cinéma du monde avec ses 6 000 places, en avril 1973 à peu près au même moment que l'on démolissait les Halles.

265. Stevens : Giant

Gaumont Palace, place de Clichy


Visionné, la première fois, le 28 avril 1989 à la télévision à Montréal
Mon 265ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Mouflon 27 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazine