On l’appelait Caramel. Tout le village ne le connaissait que sous ce surnom qui amusait les touristes. Ceux de passage pensaient que c’était parce qu’il appréciait les gourmandises sucrées du même nom. Mais il suffisait d’une soirée arrosée au bar du village pour qu’ils comprennent.
Le regard trouble et le visage rouge, Caramel fonçait alors dans le premier qui le dévisageait, ses poings assénant de terribles directs au visage de son adversaire. Au village, beaucoup avaient le sang chaud et picolaient avec application mais personne d’autre que Caramel ne possédait un direct du droit aussi destructeur.