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Essai Tesla Model 3 Propulsion : toujours la meilleure berline électrique ? – Moto : Magazine auto et moto

Publié le 16 mai 2022 par Dimillian

Tout va bien avec la Tesla d’entrée de gamme : prix, embonpoint, mais aussi autonomie.

Tout va bien avec la Tesla d’entrée de gamme : prix, embonpoint, mais aussi autonomie.

La Tesla Model 3 est-elle une voiture populaire ? Oui, si l’on en croit les chiffres de vente. Elle est désormais la berline numéro 1 en France, loin devant la Peugeot 508. Non, si l’on regarde les tarifs. Ces derniers mois, la marque d’Elon Musk a également imposé des prix d’entrée de gamme, revenant à des prix de lancement. Pour ce variateur, qui a également perdu son label « Gamme Standard + », le prix d’entrée bonus déduit est passé de 37 800 à 47 990 euros, avec une perte notable de 4 000 euros en prime. Aucune réduction en vue une fois le bon de commande signé. Mais l’équipement très riche de série met les concurrents à distance.

Parallèlement aux prix, Tesla met régulièrement à jour son produit. La marque californienne a introduit de nombreuses nouveautés sur son Model 3 au cours des douze derniers mois et a notamment troqué sa batterie lithium-ion Panasonic contre des cellules lithium-fer phosphate CATL d’origine. Avec une puissance nominale de 60 kWh brut contre 55 auparavant – la marque ne communique jamais de fiche technique détaillée – ce pack augmente l’autonomie théorique jusqu’à 510 kilomètres WLTP. Dans notre test avec 50% autoroute, 30% route et 20% agglomération, la consommation électrique de l’Américain était au maximum de 16,5 kWh aux 100 km et consommait moins de 20 kWh sur le large bande. Comptez donc sur une autonomie de 350 kilomètres réels en mixte et 300 kilomètres sans vous faire peur sur autoroute.

Cette évolution s’accompagne de l’adoption du moteur arrière de la Grande Autonomie. Plus performante mais un peu moins puissante (autour de 280 ch contre 320 avant, perte de 5 dixièmes de 0 à 100 km/h), la machine génère tout de même suffisamment d’accélérations pour toutes les situations… et même de quoi se faire plaisir en large coins bordeaux à avoir . Le comportement d’un groupe motopropulseur Model 3 reste bien plus digne d’une voiture de sport que d’une berline embourgeoisée. Le grip généreux du Michelin Pilot Sport 4 (de série) souligne un châssis sain et l’association de triangles superposés à l’avant et de multibras à l’arrière. Corollaire de la prise de poids, l’amorti nous semble plus serré qu’avant, surtout avec des cassis à franchissement lent. Aussi, côté soft, le support de pneu 19 pouces – moins efficace et peu pratique – nous apparaît comme une option superflue. Attention cependant : plus vous choisissez d’options, plus votre Model 3 arrivera rapidement. Il faudra attendre le printemps 2023 pour décocher toutes les cases du configurateur.

=> Test Tesla Model Y Grande autonomie : Notre avis au volant du SUV électrique

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A bord, Tesla a également adopté un processeur AMD Ryzen pour l’écran central de 15 pouces. Si ce n’est pas toujours intuitif – tant de menus ! – sa vitesse d’affichage est étonnante, notamment dans les fonctions de navigation. On se fera un plaisir de passer par les commandes vocales, bien moins rantanplanesques que celles du groupe Volkswagen (par exemple). La finition a atteint des standards haut de gamme. Le volume XXL du coffre ne mérite pas une discussion. L’espace de rangement arrière sous le capot accueille les câbles et les sacs à dos. La cabine est toujours aussi spacieuse et lumineuse. A l’arrière, les genoux profitent d’un espace énorme, mais les fesses restent de niveau et le crâne proche du pavillon. Autres petits bémols : l’absence de hayon et une vue 3/4 et arrière très perfectible pour le pilote humain. Tesla a tenté de répondre à cette dernière critique en ajoutant les images des caméras latérales à l’écran central lorsque vous activez le clignotant. Mais votre vue n’est pas vraiment dans cette plage lorsque vous changez de voie (ou que vous oubliez votre angle mort… pas bon !).

L’absolu du Model 3 reste la simplicité et la densité de son réseau de charge rapide, qui ne nécessite toujours pas de carte ni d’abonnement. La carte de France compte désormais plus de 100 stations Musk, plus de points que Shell ou Dyneff. Véhicule Connecté d’une puissance maximale de 170 kW – comptez 20 minutes et 20 euros pour passer de 15 à 80 % de batterie – on y discute confortablement avec les autres conducteurs Tesla. Malgré l’inflation des prix de cette gamme « entrée de gamme », le cercle des adeptes devrait continuer à s’agrandir dans les mois à venir.


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