Dans une lettre adressée dimanche à la direction d’Apple, 3 184 employés de la marque Apple ont menacé d’être licenciés. La raison ? Le retour au bureau, imposé au moins trois jours par semaine à partir du 23 avril. Dans le cadre de la crise sanitaire, le télétravail à 100% a été autorisé pendant deux ans pour ces salariés, rappelle Capital.
Mais comme l’explique le magazine américain Fortune, depuis le 11 avril, les employés d’Apple sont contraints de retourner au bureau au moins un jour par semaine. Puis deux jours à partir du 2 mai et enfin trois jours à partir du 23 mai. Mais pour eux, c’est la goutte qui fait déborder le vase. Dans leur lettre à la direction, ils disent craindre pour leur sécurité, leur santé et leur bien-être mental.
56 % des employés d’Apple envisageraient de démissionner
« Arrêtez de nous traiter comme des écoliers qui ont besoin qu’on leur dise quand et où être et quels devoirs faire », lit-on dans la lettre. Selon un sondage réalisé en avril, 56 % des employés d’Apple seraient prêts à quitter l’entreprise à la suite de ce nouveau plan de retour en présentiel. 76% ne seraient pas satisfaits de cette organisation.
La marque Apple pourrait perdre certains de ses meilleurs employés en conséquence, attirés par des règles concurrentielles plus flexibles, selon un professeur de travail de Harvard interrogé par le point de vente Quartz. Le directeur de l’apprentissage automatique d’Apple aurait déjà annoncé sa décision de quitter l’entreprise en raison d’un profond désaccord avec sa politique de travail à domicile.