Le nouveau Pixar, Wall-e, est pour moi le plus réussi de tous. Comme d’habitude, les décors sont magnifiques et pleins de créativité, les personnages attachants et originaux, les niveaux de “lecture” multiples et le scénario solide.
Mais dans Wall-e, il y a aussi un message écologique, certes très en vogue, mais dont on sent qu’il tient vraiment à cœur au réalisateur et aux artistes qui ont travaillé sur ce film d’animation.
Les références culturelles et artistiques (littéraires, cinématographiques, musicales et même informatiques) y sont très nombreuses et les détails très recherchés et amusants. Les humains des années 2800 y sont en effet représentés tous obèses, avec des membres courts et se déplaçant uniquement sur des fauteuils non pas roulants mais “volants”, sirotant leur Coca et consultant en permanence un écran holographique…
La satyre de la société américaine va jusqu’à la dénonciation des supermarchés géants et du monopole de certaines grandes marques, mais aussi de la fainéantise et du manque de culture des américains.
Et puis mention spéciale pour Eve, le robot-fille, que je trouve particulièrement réussie : gracieuse, légère mais aussi un peu caractérielle…