Magazine Journal intime
Les coquelicots sont partis comme ils sont venus. Une nuit d’orage a suffi à les faire fuir. Au petit matin, ils ont jeté les armes, les tiges, les pétales et tout le reste. Sur le bord du chemin ne restent que des flaques d’eau froide et des confettis de printemps rouge que les enfants piétinent en se rendant à l’école. Il parait que ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers.