Habitué aux crépuscules brumeux sur les bras tortueux d’une rivière au nom composé, il a choisi une retraite au bord d’une mer tranquille. On l’avait prévenu que le soleil ne guérissait pas tout mais six décennies de grisaille, de pluie et de grenouilles sous les pieds, il estimait que cela suffisait.
Des aubes douces, des matins calmes et des crépuscules silencieux, c’était sa façon à lui de dormir sur ses deux oreilles et de conchier le monde.