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07 – Le harcèlement de rue : pourquoi vous ne devez pas avoir peur de passer pour un « harceleur »

Publié le 05 juillet 2022 par Chrisandflow

Drague Academy · Podcast 7 – Harcèlement de rue : Pourquoi vous en devez pas avoir peur de passer pour un « harceleur »

Transcription

Salut à tous,

Ici Chrys, votre fidèle serviteur.

Je vous souhaite la bienvenue dans ce nouveau podcast de Drague Academy.

Aujourd’hui, on va parler d’un sujet super joyeux : le harcèlement de rue.

Il paraît que dès lors que l’on ose accoster une fille (que dis-je : dès lors qu’on commet cet inexcusable affront d’aller dire à une fille qu’elle nous plaît) on passe pour un harceleur…

Vous pouvez passer vos journées sur les apps de rencontre à proposer des plans cul aux filles, pour ça il n’y a pas de problème, c’est validé par l’Honorable société. Mais si on fait l’affront d’aller poliment vers une fille pour lui proposer de vous rencontrer, c’est TRÈS mal perçu.

En tout cas on a l’impression que c’est mal perçu…

La question est : pourquoi ?

Est-ce que les femmes détestent vraiment être abordées ?  

La réponse risque de vous surprendre, mais elles ne détestent pas tant que ça de se faire aborder !

Évidemment, si vous leur demandez si elles aiment se faire aborder dans la rue, beaucoup vont vous répondre « non », en effet.

Mais la raison pour laquelle elles vous disent ça, c’est parce qu’elles se font une représentation imaginaire du dragueur qui est négative.

Elles se basent sur leurs expériences passées avec des mecs qui les ont abordées (qui s’y prennent comme des manches), ou ceux qu’on leur montre dans les médias.

Mais en réalité, ce qu’elles n’aiment pas, ce n’est pas être abordé en soi… C’est la plupart des mecs qui les abordent ! Parce que leur démarche est mauvaise, désagréable, parfois agressive.

Mais est-ce qu’elles détestent vraiment quand c’est NOUS qui les abordons ?

En partant du principe qu’on aborde correctement, la réponse est NON.

En tout cas pour la très, très large majorité.

Ce qui nous fait penser que l’on risque de passer pour un harceleur de rue si on ose allez parler à une fille dans un lieu public, ce sont les médias.

C’est la couverture médiatique autour de la drague de rue.

En réalité, ce sont les médias qui entretiennent la peur de passer un harceleur auprès des filles si on ose aborder.

Ça, c’est quelque chose dont je n’aurais probablement pas parlé il y a quelques années – ou en tout cas pas de manière aussi directe qu’aujourd’hui – parce que la plupart d’entre vous n’auraient probablement pas compris ce que je cherche à expliquer.

Ils auraient pensé que je nage en plein délire.

Mais depuis 2019, il s’est passé un évènement qu’on a appelé la « crise du coronavirus », qui a permis à un bon nombre d’entre vous qui me suivez de comprendre à quel point les médias peuvent exacerber une peur qui n’est pas tout à fait réelle.

Alors attention : je ne dis pas que le harcèlement de rue ou le covid n’existe pas, que ce n’est pas réel. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit.

Ce que je dis, c’est que les médias, pour le harcèlement de rue COMME pour le covid, ont AMPLIFIÉ la crainte autour du phénomène.

Et si je parle de covid, c’est parce que c’est un bon parallèle.

Si vous regardez les statistiques, c’est un virus qui n’est objectivement pas si dangereux.

C’est un virus mortel pour une toute petite fraction de la population : les plus fragiles.

Pourtant, en pleine crise du covid, un tas de gens avaient une peur panique pour leur vie !

Le covid, dans l’esprit de certains, c’était l’équivalent d’Ebola ou de la peste noire.

Et ça, c’est à cause des médias.

C’est-à-dire qu’à force de matraquage médiatique, à force de jouer sur la peur et l’anxiété pour faire de l’audimat, on a réussi à faire d’une PETITE menace, une ÉNORME menace dans l’esprit d’une partie de la population.

Pour le harcèlement de rue, c’est un peu pareil.

Les reportages anxiogènes, les témoignages des femmes, etc.

À chaque fois qu’on en a parlé à la télé, j’ai reçu des emails ou des commentaires de mecs qui me disaient que la drague de rue était « finie », que les filles ne voulaient plus qu’on leur adresse la parole. Et que si on continuait à aborder, bientôt on se ferait embarquer par la police pour fini en prison, etc.

Mais en réalité, rien de tout ça n’est jamais arrivé.

À cause de cette médiatisation, on s’imagine qu’aucune femme ne veut se faire aborder et tout ça… et la peur que la fille mésinterprète notre démarche quand on l’aborde est exacerbée.

En réalité, voilà ce qui se passe : la médiatisation du harcèlement de rue a, c’est vrai, un effet négatif sur les femmes (comme il en a un sur les hommes).

Il y a 2 effets : un sur le court terme et un sur le long terme.

Sur le court terme, ça génère en effet une réelle inquiétude.

C’est-à-dire que quand il y a un abattage médiatique sur le harcèlement de rue, ou même à propos d’un mouvement comme #MeToo ou ce genre de trucs, il y a une méfiance exacerbée des femmes vis-à-vis des hommes.

Mais c’est temporaire.

Cela dure quelque chose comme une semaine ou deux.

Mais comme c’est une simple réaction émotionnelle à l’exposition médiatique, ça finit par partir.

Sur le long terme, ça peut créer une légère méfiance supplémentaire.

Mais qui est si légère qu’elle se ressent à peine dans les réactions des femmes.

C’est exactement pareil que pour le covid (je l’ai expliqué ici) : il y a une période où ça a été la psychose totale, les gens ne voulaient pas serrer la main, sortir sans masque ou se retrouver en plein milieu d’une foule.

Mais à partir du moment où on a cessé d’en parler dans les médias (ou quasiment), cette psychose est retombée semaine après semaine.

Ça a un peu marqué les esprits, donc aujourd’hui les gens font légèrement plus attention. Certains portent un masque dans les transports en commun, ou se passent plus souvent du gel hydroalcoolique sur les mains, ce genre de chose. Mais les choses sont redevenus à peu près comme avant.

Si un mec a loupé ces deux dernières années parce qu’il était tombé dans le coma, peut-être qu’il ne remarquerait même pas de changement !

Et c’est pareil pour le harcèlement de rue…

Les filles sont globalement un peu plus méfiantes de prime abord aujourd’hui quand un mec leur adresse la parole. Mais cette légère crainte supplémentaire n’est pas handicapante. Et généralement, elle est facile à désamorcer dans les 10-20 premières secondes, si on si prend bien.

Il y a des exceptions, évidemment, mais elles sont rares.

Très, très généralement, les raisons pour lesquelles une fille réagit négativement à une approche n’ont rien à voir avec le fait qu’elle vous prenne pour un harceleur potentiel.

Si vous arrivez correctement vers elle, que vous la rassurez au départ et que vous n’abordez pas dans un contexte hyper inquiétant – genre un quartier mal famé à 1 heure du matin –, les risques de passer pour harceleur sont ultra faibles.

Il y a 3 types de filles qui réagissent mal à l’approche :

  • Les filles qui sont de très mauvaise humeur

Elles ont passé une mauvaise journée, elles ont besoin d’extérioriser leur mécontentement/colère, et manque de pot vous les abordez à ce moment ! Donc elles vous envoient balader sèchement.

Et encore, ce n’est pas toujours un rejet vraiment méchant.

Ça va être une réaction du genre : « Laissez-moi tranquille j’ai pas le temps. »

Et ça n’a rien à voir avec vous, c’est juste qu’elles ne sont pas d’humeur.

  • Il y a ce que j’appelle les flippées.

Ce sont des femmes qui se méfient des hommes…

Soit parce qu’elles ont vécu un traumatisme avec un homme, soit parce qu’elles ont développé des croyances très négatives à propos des hommes.

Si vous abordez régulièrement, vous êtes à peu près sûr d’en aborder de temps en temps.

Même si ça ne représente que 1% de la population féminine, si vous faites quelques centaines approches par an, statistiquement vous avez de fortes probabilités de tomber sur quelques-unes.

  • Enfin le troisième type de femmes qui régit super mal à l’approche, c’est ce que j’appelle (ou plutôt ce qu’on appelle dans le jargon de la communauté de la séduction) les « attention-whores ».

C’est un type de femme qui AIME attirer l’attention des hommes, qui aime provoquer le désir, parce que ça flatte leur ego. Mais qui aime AUSSI envoyer balader, souvent avec un certain dédain, parce que ça leur donne un sentiment de supériorité.

Elles sont en quelque sorte « sadiques », dans le sens où elles aiment être violentes (psychologiquement) avec les mecs. Ça leur procure du plaisir.

Et comme vous avez fait le premier pas vers elle et que vous êtes un parfait anonyme, elles s’en donnent à cœur joie !

Ces filles-là AIMENT se faire draguer, même si elles ne l’avoueront jamais.

C’est pour ça que, souvent, elles s’habillent de manière provocante : elles aiment attirer le regard, et attirer les mecs à venir lui parler

Par contre, à moins d’être un type très spécifique d’homme, elles vont essayer de vous rabaisser si vous leur adressez la parole, parce que c’est quelque chose qui leur procure du plaisir – elles se sentent valorisées en rabaissant.

Ce sont des filles qui, même si ça ne se voit pas toujours, ont une faible estime d’elles-mêmes. Ce sont des filles perturbées.

Du coup, si vous tombez sur l’une d’elles, faites preuve d’empathie.

Réalisez que c’est une fille qui n’est pas bien dans sa peau.

Et dites-vous que d’une certaine manière, c’est tant mieux si elle réagit comme ça.

Ça trahit quel genre de fille elle est. Et ce n’est définitivement pas le genre de fille que vous voulez fréquenter. Pas même en sexfriend !

Voilà.

En dehors de ces 3 types de filles, et en admettant que votre approche est élégante, discrète, polie, non-intrusive comme je le préconise, les réactions des femmes seront globalement bonnes.

Pas toujours dithyrambique ni très expressive, mais en tout cas les réactions réellement négatives seront rares.

Et les réactions négatives parce que la fille suppose que vous êtes un harceleur seront encore plus rares.

Quelques conseils pour réduire la peur de passer pour un harceleur

Maintenant, si vous avez cette peur exacerbée de passer pour un mec dangereux, agressif, intrusif. Voilà ce que je vous recommande :

  1. Prenez conscience que votre peur est probablement 10 fois plus exagérée que la réalité. Vous avez été bien « brainfucké » par tout ce que vous avez vu dans les médias.
  2. Arrêtez les médias Faites une diète médiatique.
  3. Choisissiez bien votre entourage féminin. J’ai remarqué que les mecs qui avaient la plus grosse peur panique d’aborder une fille et de passer pour des mecs intrusifs, limite des harceleurs, appartiennent souvent à un milieu culturel ou professionnel très « féministe », qui leur remplissent le crane de croyances sur ce que les femmes aiment/n’aiment pas. Sauf qu’en l’occurrence, ce n’est pas ce que les femmes aiment ou n’aiment pas, c’est ce que ce type de femmes aiment ou n’aiment pas (et je dirai même plus : c’est ce que ce genre de femmes sont conditionnées socialement à dire ce qu’elles aiment ou n’aiment).
  4. Pratiquez par vous-même. Essayez de remettre en question ce que vous pensez être vrai. Si vous prenez du recul et que vous accostez quelques filles, vous remarquez que c’est ce que vous pensiez au départ était très exagéré par rapport à la réalité.

En somme : n’ayez pas peur que les femmes vous prennent pour un harceleur.

Si vous abordez correctement et que vous êtes présentable, ça n’arrivera probablement jamais.

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