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vase communicante

Publié le 07 juillet 2022 par Pjjp44
vase communicante Un dicton qui ne mange pas de pain:
"Veille toujours au grain sans attendre demain" 
 et pendant ce temps là...
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vase communicante
 PROGRAMME                                          \\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\\{{{{{{{{{{{{{{{{{########
 Dicton à marée basse :
La dernière goutte est cette qui fait déborder la vase. vase communicante

"Sache te tirer d'un mauvais pas comme l'éléphant de la vase."Dhammapada

 
vase communicante
vase communicante
vase communicante
"Pour la flamme que tu allumes
Au creux d'un lit pauvr' ou rupin
Pour le plaisir qui s'y consume
Dans la toile ou dans le satin
Pour les enfants que tu ranimes
Au fond des dortoirs chérubins
Pour leurs pétales anonymes
Comme la rose du matin
Thank you Satan
Pour le voleur que tu recouvres
De ton chandail tendre et rouquin
Pour les portes que tu lui ouvres
Sur la tanière des rupins
Pour le condamné que tu veilles
A l'Abbaye du monte en l'air
Pour le rhum que tu lui conseilles
Et le mégot que tu lui sers
Thank you Satan
Pour les étoiles que tu sèmes
Dans le remords des assassins
Et pour ce coeur qui bat quand même
Dans la poitrine des putains
Pour les idées que tu maquilles
Dans la tête des citoyens
Pour la prise de la Bastille
Même si ça ne sert à rien
Thank you Satan
Pour le prêtre qui s'exaspère
A retrouver le doux agneaux
Pour le pinard élémentaire
Qu'il prend pour du Châteaux Margaux
Pour l'anarchiste à qui tu donnes
Les deux couleurs de ton pays
Le roug'pour naître à Barcelone
Le noir pour mourir à Paris
Thank you Satan
Pour la sépulture anonyme
Que tu fis à Monsieur Mozart
Sans croix ni rien sauf pour la frime
Un chien, croquemort du hasard
Pour les poètes que tu glisses
Au chevet des adolescents
Quand poussent dans l'ombre complice
Des fleurs du mal de dix-sept ans
Thank you Satan
Pour le péché que tu fais naître
Au sein des plus raides vertus
Et pour l'ennui qui va paraître
Au coin des lits où tu n'es plus
Pour les ballots que tu fais paître
Dans le pré comme des moutons
Pour ton honneur à ne paraître
Jamais à la télévision
Thank you Satan
Pour tout cela et plus encor
Pour la solitude des rois
Le rire des têtes de morts
Le moyen de tourner la loi
Et qu'on ne me fasse point taire
Et que je chante pour ton bien
Dans ce monde où les muselières
Ne sont pas faites pour les chiens...
Thank you Satan"
Léo Ferré  vase communicante
 
"Je n' sais plus combien ça fait d' mois
Qu'on s'est rencontrés toi et moi
Mais depuis tous deux on s' balade
On n' prend jamais le vent debout
C'est lui qui pousse et on s'en fout
Mon camarade
En avril tous les prés sont verts
Ils sont tout blancs quand c'est l'hiver
En mars ils sont en marmelade
Mais il y a pour deux vagabonds
Un coin d'étable où il fait bon
Mon camarade
On s' souviendra du balthazar
Qu'on a fait ce soir par hasard
Avec un vieux corbeau malade
On a tout mangé même les os
Et tu vas roupiller bientôt
Mon camarade
V'là la première étoile qui luit
Les grenouill's dans l' fin fond d' la nuit
En choeur lui font un' sérénade
Les grenouill's ont des p'tits points d'or
Dans les yeux tu l' savais ? Tu dors ?
Mon camarade
Je me demande certains jours
Pourquoi nous poursuivons toujours
Cette éternelle promenade
Oui, c'est parc'qu'on a pas trouvé
Le bonheur qu'on avait rêvé
Mon camarade
Un jour on s'ra tout ébahi
On arriv'ra dans un pays
Plein de fleurs, d'oiseaux, de cascades
On s'ra reçu à bras ouverts
Y'aura des carillons dans l'air
Mon camarade
Y'aura un' petit' blond' pour moi
Et pis un' petit' brun' pour toi
Qui trouv's que les blond's c'est trop fade
Ell's nous trouv'ront bien à leur goût
Et diront " venez donc chez nous "
Mon camarade
On trouv'ra ça mais oui mon vieux
C'est peut-êtr' là-haut dans les cieux
Dam' faudra pas rester en rade
On a tant marché ici bas
Qu'y'a pas d' raison qu'on n'y arriv' pas
Mon camarade"
Léo Ferré vase communicante
 vase communicante
vase communicante
vase communicante

"Âme, te souvient-il, au fond du paradis
De le gare d'Auteuil et des trains de jadis
T'amenant chaque jour, venus de la Chapelle
Jadis déjà, combien pourtant je me rappelle
Après les premiers mots de bonjour et d'accueil
Mon vieux bras dans le tien, nous quittions cet Auteuil
Et, sous les arbres pleins d'une gente musique
Notre entretien était souvent métaphysique
Ô tes forts arguments, ta foi du charbonnier
Non sans quelque tendance, ô si franche à nier
Mais si vite quittée au premier pas du doute
Et puis nous rentrions, plus que lents, par la route
Un peu des écoliers, chez moi, chez nous plutôt
Y déjeuner de rien, fumailler vite et tôt
Et dépêcher longtemps une vague besogne
Mon pauvre enfant, ta voix dans le bois de Boulogne"
Léo Ferré vase communicante


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