El buen patrón VS Heisenberg

 Pourquoi?

Parce que ...

Pour Javier Bardem et la V.O à https://www.cinemalentrepot.fr/ . Oscar de la Fuente aussi prends de la place dans ce film au casting essentiellement hispanique. Un argument qui impose la V.O.

Filmé à la façon des frères Coen par Fernando León de Aranoa, chaque jour de la vie de l’entreprise des Balances Blanco apporte crescendo son lot de difficultés que le bon patron paternaliste jusqu’à la caricature réglera à coups d’arrangements boiteux, de transgressions et de victoire à la Pyrrhus qui vont saper fortement son pouvoir dans la préservation de l'apparence de son autorité.

Chaque instrument de mesure si précis soit-il est soumis au principe d’incertitude d’Heisenberg. 

Lunes, Martes, Miércoles, Jueves, Viernes, équilibre, harmonie, justesse, justice, rigueur, la devise et les valeurs de la fabrique leader de la précision et de l'éthique, seront anéanties par le protagoniste porteur de ces valeurs prêt à toutes les concessions pour préserver une morale que chaque jour de la semaine videra de sa substance. Justice aux yeux bandés jusqu’au "Viernes" jour de la consécration, ou de la disgrâce, une variante du jugement dernier

Du plébiscite originel de la personnalité fortement masculine au début du film, la vitrine reste intacte. Pourtant, dans l’intimité des secrets et des compromissions il ne restera plus beaucoup de sincérité des bons sentiments du début, jusqu’à la conquête du dernier trophée. 

Trophée! Mot du genre masculin qui cache bien son jeu avec sa terminologie. Symbole de l’importance de la féminité dans la coulisse tirant les ficelles de cette marionnette machiste aux appâts rances.

Trahisons et complicités, cela fait beaucoup de monde à qui il ne faudra pas tourner le dos s’il y a un "Buen patrón 2"