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Irritants & résilience

Publié le 02 août 2022 par Falconhill
Irritants & résilienceDes choses ne sont pas graves. J'ai toujours en tête l'adage de Montaigne qui rappelle que le pire peut succéder au pire. Il a raison, j'en ai encore été témoin ce mois de Juillet où personnellement, familialement et collectivement, nous avons passé un step supplémentaires. Une proche qui nous apprends être très malade, les incendies à deux pas de chez moi. Moi, au boulot le placard est sympa, merci. Plus dur les attaques dont j'ai fait l'objet, d'endroits que je n'imaginais pas. 
Le soir, rentrant à la maison, deux irritants. Un bib de rosé qui a coulé jusqu'à ce vider. Ca puait le vin, y en avait forcément plu, et Falconette de me laver la cave à vin...
Et la pompe de la piscine qui fuit. Mais on ne voit pas de fuite.
Rien de grave. Mais après une longue journée, ça fait beaucoup...
"Do you know Resilience" demandait Denis Charvet à un joueur de rugby, dans un franglais qui fait un générique du Moscato Show. La résilience, de fait, je l'apprends.  
J'ai été marqué au fer rouge : faible. Plutôt le terme au boulot était "hypersensible". Mais face à la facilité d'esprit et mettre des étiquettes, disons "faible". Le RPS n'a pas eu lieu, j'ai été "accompagné" vers la sortie. La cause du RPS est toujours en poste et continue son travail destructeur. Mais c'est une personne "forte". Sans humanité. Qui envoi des gens à l'hôpital. Professionnellement, les 20 ans qui me restent, si je reste dans ma boite, j'aurais cette étiquette. C'est mort. C'est long 20 ans de placard quand on commençait à prendre de l'envol. 
Quelqu'un m'a dit de ne jamais montrer aucune faiblesse. Facile à dire, mais sans doute est ce vrai. J'utilise ce blog comme un exutoire. Quand je vois que depuis un mois je n'écris plus rien sur Facebook de peur que ça soit mal interprété, heureusement qu'aucune connaissance ne connais ce blog."Lisse, dur et froid comme la glace". A l'époque bénie des fanfictions où j'écrivais des fictions sur Saint Seiya (les chevaliers du Zodiaque), j'avais idéalisé le chevalier du Cygne, Hyoga. Un hypersensible aussi. Qui, sur un combat contre un Dieu, avait décidé (dans ma fiction) de se geler le coeur et de devenir "lisse, dur et froid comme la glace". 
Deux possibilités. Inexpressif. Ne pas répondre. Rien. Ou alors "le sourire Chirac" plaqué sur le visage. Je ne sais pas. Sauf que le soir, je n'ai plus d'endroit pour être moi même. Protéger aussi Falconette et les enfants, qui en ont marre. Plus que moi. 
Devenir résilient face aux irritants. Perdre une part de son humanité. Peut être le faut il ? La règle de la vie en société, de cette "nouvelle société" où Macron et son surpuissant Kohler sont montrés en modèle (des forces de travail), ne sont peut être pas pour moi ? C'est possible. 

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