PARIS, 25 août (Reuters) – Le ministre français des Transports a déclaré jeudi qu’un rapport selon lequel le groupe pétrolier français TotalEnergies (TTEF.PA) était impliqué dans la fourniture de carburéacteur à l’armée russe via une joint-venture soulevait un problème « extrêmement grave » qui exigeait clarification.
Clément Beaune, qui a déclaré ne pas disposer de suffisamment d’informations pour prendre parti sur la question, a été le premier responsable du gouvernement français à commenter les allégations qui pourraient saper les efforts du président Emmanuel Macron pour faire pression pour la paix en Ukraine.
Le journal Le Monde a rapporté mercredi que TotalEnergies était impliqué dans la fourniture de condensats de gaz pour fabriquer du carburéacteur qui aurait pu être utilisé par des avions de guerre russes en Ukraine, via la participation de la société française dans une joint-venture avec le russe Novatek (NVTK.MM).
« C’est un sujet extrêmement grave, il faut donc vérifier s’il y a eu, volontairement ou involontairement, un contournement soit des sanctions, soit de l’énergie qu’une entreprise, française ou autre, a produite », a déclaré Beaune à France 2.
Il n’a pas dit si une enquête formelle était nécessaire.
Manon Aubry, membre du Parlement européen pour France insoumise, l’un des principaux partis d’opposition français, a exhorté jeudi le gouvernement à prendre position sur la question, affirmant que « la France ne peut plus fermer les yeux ».
« Nous avons une entreprise française qui est devenue complice indirecte d’une guerre meurtrière », a-t-elle déclaré à la radio franceinfo.
TotalEnergies, qui, contrairement à ses principaux rivaux occidentaux, a conservé ses actifs en Russie malgré les critiques, a déclaré qu’il n’exploitait pas d’infrastructures qui auraient approvisionné l’armée russe et n’avait aucune connaissance d’une éventuelle production de carburéacteur par ses partenaires commerciaux.
PARIS, 25 août (Reuters) – Le ministre français des Transports a déclaré jeudi qu’un rapport selon lequel le groupe pétrolier français TotalEnergies (TTEF.PA) était impliqué dans la fourniture de carburéacteur à l’armée russe via une joint-venture soulevait un problème « extrêmement grave » qui exigeait clarification.
Clément Beaune, qui a déclaré ne pas disposer de suffisamment d’informations pour prendre parti sur la question, a été le premier responsable du gouvernement français à commenter les allégations qui pourraient saper les efforts du président Emmanuel Macron pour faire pression pour la paix en Ukraine.
Le journal Le Monde a rapporté mercredi que TotalEnergies
était impliqué dans la fourniture de condensat de gaz pour fabriquer du carburéacteur qui aurait pu être utilisé par des avions de combat russes en Ukraine, via la participation de la société française dans une entreprise avec le russe Novatek (NVTK.MM) .
« C’est un sujet extrêmement grave, il faut donc vérifier s’il y a eu, volontairement ou involontairement, un contournement soit des sanctions, soit de l’énergie qu’une entreprise, française ou autre, a produite », a déclaré Beaune à France 2.
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Il n’a pas dit si une enquête formelle était nécessaire.
Manon Aubry, membre du Parlement européen pour France insoumise, l’un des principaux partis d’opposition français, a exhorté jeudi le gouvernement à prendre position sur la question, affirmant que « la France ne peut plus fermer les yeux ».
« Nous avons une entreprise française qui est devenue complice indirecte d’une guerre meurtrière », a-t-elle déclaré à la radio franceinfo.
TotalEnergies, qui, contrairement à ses principaux rivaux occidentaux, a conservé ses actifs en Russie malgré les critiques, a déclaré qu’il n’exploitait pas d’infrastructures qui auraient approvisionné l’armée russe et n’avait aucune connaissance d’une éventuelle production de carburéacteur par ses partenaires commerciaux. Lire la suite
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Le Monde a déclaré que le carburéacteur livré à deux bases de l’armée de l’air russe qui ont probablement participé à des frappes aériennes en Ukraine a été produit à partir de condensat de gaz fourni par Terneftegaz, dont TotalEnergies détient 49%.