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Critique Ciné : I Came By (2022, Netflix)

Publié le 01 septembre 2022 par Delromainzika @cabreakingnews

By delromainzika

Critique Ciné : I Came By (2022, Netflix)

I Came By // De Babak Anvari. Avec Hugh Bonneville, George MacKay et Kelly Macdonald.

I Came By n'est clairement pas là pour bousculer la mécanique de ces thrillers où un tueur en série rode. Babak Anvari (Rounds, Under the Shadow) a tout de même le mérite de délivrer un film efficace. Tout commence de façon assez peu percutante jusqu'au moment où se révèle le tueur en série, tuant des hommes ... aimant les hommes d'origine perse. Les thématiques d'I Came By sont connues et les rebondissements plutôt faciles mais le film tient malgré tout son téléspectateur jusqu'au bout. Il y a énormément de défauts dans I Came By et notamment la fin bâclée mais dans son ensemble le récit tient assez bien ses promesses : celle de nous offrir un thriller efficace. L'histoire ne manque pas d'idées et tente tout un tas de choses à sa façon. Certains twists sont assez surprenants (notamment notre héroïne), rendant le tout parfois un brin moins prévisible que prévu. Babak Anvari a clairement voulu faire passer un message avec le récit aussi : le racisme des élites britanniques et le pink washing qu'ils font à l'écran pour faire oublier qu'ils sont homophobes. C'est un sous texte mal exploité mais qui est là.

Un jeune graffeur rebelle qui s'attaque aux demeures de l'élite londonienne tombe sur un sombre secret qui va le mettre en danger, ainsi que ses proches.

Avant de voir I Came By, je n'attendais rien du tout de l'histoire mais je suis forcé de constater qu'elle a été capable de me surprendre à plusieurs reprises ce qui s'avère être une bonne chose. Avec un point de départ aussi classique et déjà vu, il fallait bien que certaines choses soient un peu plus fun à suivre. I Came By a aussi tout un tas d'idées de mise en scène qui le rapproche du cinéma d'horreur psychologique tout en reprenant les effets de style du genre à sa façon. La thématique des riches contre les pauvres n'est pas neuve mais Hugh Bonneville (Downton Abbey) est convaincant en vilain et apporte même ce sentiment de danger constant autour de lui derrière sa tête d'aristocrate britannique qui semble innocent. Je regrette qu'il y ait autant de bons dans le temps tout au long du récit, rendant le tout parfois un peu trop confus. Le montage n'est pas toujours réussi non plus alors que l'on est coupé d'un coup lors de scènes intenses qui auraient mérité de durer un peu plus longtemps.,

Note : 5/10. En bref, un petit thriller efficace malgré tout ce qu'il fait de déjà vu.

Disponible sur Netflix

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