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La pensée de la semaine

Publié le 03 septembre 2022 par Guy Deridet

Elle est de Jean Jaurès. Cela ne nous rajeunit pas, mais il se trouve qu'elle se révèle de plus en plus actuelle.



La  pensée de la semaine La  pensée de la semaine Nos dirigeants sont nuls, mais des experts en rhétorique travaillent pour eux et parviennent souvent à changer les mots quand leurs patrons ne savent pas, ou plutôt ne veulent pas, changer les choses.

L'exemple le plus frappant, si j'ose dire, de ces dernières décennies :

En 1980, on appliquait des « plans de licenciements»

Dans les années 2000, on était passé « au plan social », ce qui était déjà du foutage de gueule caractérisé.

De nos jours on ose invoquer des « des plans de sauvegarde de l'emploi » !

En rhétorique, toutes ces appellations pour le moins non conformes s'appellent des euphémismes.

Ainsi, de la « bonne parole », origine étymologique grecque des euphémismes, l'on est passé à la parole = « arme de dissimulation massive ».

À l'évidence, Macron adore ce genre de pièges à C.

On le comprend, si l'on ne l'excuse pas. Les seules fois où il se révèle sincère, c'est pour prononcer des paroles pour le moins blessantes, voire injurieuses, à l'égard des Français.

Paroles injurieuses nombreuses qui lui eurent couté sa place lors des récentes élections présidentielles s'il n'avait pris soin de tout faire auparavant pour qu'il ne reste en face de lui que la pire alternative possible. Pour une majorité d'électeurs, en tout cas.

Et cela a marché, une fois de plus.

Ce qui nous infligera cinq années de plus d'omnipotence Macron.

Qui s'ajouteront aux cinq années précédentes.

Sans oublier les quatre années antérieures où il fut le « Deus ex machina» en matière économique, je dirais plutôt l'âme damnée, de François Hollande. Jusqu'à ce qu'il le trahisse pour prendre sa place. Charmant personnage, n'est-il pas ?

Soit un total de quatorze années d'omnipotence Macronienne !

Je prédis, sans risque, que la France mettra des décennies à se remettre de ce règne fatal et interminable.

Si elle s'en remet jamais.

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