(nouvel) Hôtel de ville néogothique
Au début de ce voyage, nous avions prévu peut-être descendre de la Scandinavie vers le sud de l'Europe via Berlin, un ville visitée lors de notre tout premier voyage en indépendant en Europe en 2003 et où nous n'avons jamais remis les pieds par la suite. Les choses ont tournées autrement - les aléas des voyages indépendant effectués sur un budget plus serré (mais qui permettent de séjourner quelques mois plutôt que 2 semaines sur le vieux continent).Ces mêmes aléas des voyages non organisés nous ont par contre permis de passer par Munich - destination qui n'était pas originalement sur notre plan de match approximatif. Munich a donc remplacé le rôle que devait jouer Berlin dans ce voyage: c'est également une des (rares) villes où nous sommes passés en 2003 sans jamais n'y être retourné depuis.
Il s'est donc écoulé 19 ans et 5 mois entre nos deux visites de Munich.
Nous avions tous les deux d'excellents souvenirs de la capitale bavaroise; certains assez précis, d'autres plutôt flous, un sentiment d'avoir apprécié la ville, de l'avoir trouvé grandiose, mais pas démesurément achalandée, une vague impression d'élégance générale, un souvenir marqué d'une demie-journée dans un des plus beaux parcs urbains du monde, bref, on avait aimé Munich, et nous espérions ne pas gâcher ce souvenir par une seconde visite. Les souvenirs étant ce qu'ils sont - et parfois teintés des émotions du moment ou d'anecdotes qui n'ont rien à voir avec le lieu lui-même - j'avais une petite crainte d'avoir surglorifié notre première visite en Bavière.Eh bien près de 20 plus tard, Munich m'a fait le même effet: Quelle ville grandiose et agréable, majestueuse mais à taille humaine, une métropole mais concentrée, aux perspectives élégantes et agréable à découvrir à pied, lentement. Et avec un des plus beaux parcs urbains du monde.
Je suis donc doublement content d'être (re)venu visiter Munich; et cette fois-ci, j'en rapporte plusieurs photos des détails qui ont marqué ma visite.
Détail d'une créature dans le portique de l'hôtel de ville.
Le carillon de l'hôtel de ville joue à des heures spécifiques et les deux galeries de personnages interprètent des scènettes pour le plus grand plaisir des visiteurs et des passants sur Marienplatz, la grande place piétonne au centre de la ville.
Détail d'une sculpture monumentale au centre de Marienplatz avec en arrière plan un pan de l'hôtel de ville, que l'on dit nouveau car il a remplacé l'ancien hôtel de ville... en 1874.
Toujours à Marienplatz (on pourrait y faire des centaines de photos intéressantes): Poisson (soluble?) sculpture avec en arrière-plan, l'ancien hôtel de ville de Munich. Il a été construit dans les années 1390 mais a été rénové et redessiné en grande partie en 1480, puis modifié à la Renaissance et à l'époque baroque.
Ancien hôtel de ville de Munich avec une partie de la sculpture monumentale de Marienplatz. L'ancien hôtel de ville a un lourd passé, puisque c'est en ce lieu qu'a eu lieu un discours de Goebbels en novembre 1938 en prélude à la nuit de cristal - une plaque rappelant cet événement noir le rappelle au passant attentif.
Un peu partout dans les rues du centre historiques, les édifices datant de diverses époques sont ornées de plusieurs personnages ou de bas reliefs. Comme celui-ci, ou celui-ci-dessous, par exemple.
Residenz, ou le palais des ducs et des princes-électeurs (et parfois rois de Bavière, le système politique médiévalo-renaissance de la région est complexe à saisir), est une grandiloquente affaire en partie renaissance, baroque et même rococco (ça aurait pris 100 ans à construire) qui occupe un quadrilatère du centre historique, mais certains bâtiments et ailes étaient en travaux de restauration lors de notre passage.
Édifices bordant une rue du centre-ville, avec statue de lion gardant la porte de la Residenz.
Autre lion monumentale, celui-là gardant Odeonplatz, avec en arrière-plan l'église Theatinekirche.
L'intérieur de Theatinekirche est un parfait exemple de l'élégance baroque qui marque plusieurs des bâtiments publics de Munich. C'est magnifique, ça coupe le souffle dès l'entrée, et on passe évidemment la visite à se casser le cou tellement on veut tout y voir, des décorations des chapiteaux à la coupole en passant par chaque chapelle.
Autre lion, partie d'une fontaine monumentale à Max-Joseph Platz devant le Théâtre national avec les immeubles de la rue Residenzstrasse.
Relaxant par un après-midi nuageux dans un pavillon (le Monopteros) érigé au 17e siècle dans le parc Englischer Garten, un très vaste parc en pleine ville qui rivalise facilement avec Central Park et le Parc du Mont-Royal.
Je me souvenais avoir pris une photo de cygnes en 2003 dans ce parc, alors je n'ai pas résisté à m'en faire une version 2022.
De Englischer Garten, une vue sur certains clochers de la ville; à gauche, le dôme de Sant Ana, à droite du centre, les deux tours de la cathédrales (celles dont le sommet ressemble à deux onions verts), puis les tours et le dôme de Theatinerkirche, entre autres.
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