Je voudrais rappeler à ces braves connards une évidence lumineuse : les aimables lecteurs qui vont jusqu’à lire les commentaires et donc vos ignobles déjections sont à 90% des gens qui éprouvent de la sympathie, de l’affection, de l’amitié ou que sais-je encore pour le taulier.
Car c’est un peu ce qui fait la force des blogs : à force d’échanger sur nos machins respectifs, une forme d’affection se crée. Le mieux, c’est ensuite, quand on se rencontre dans la vraie vie. Mais c’est dangereux pour le foie.
Ainsi, vos attaques débiles seront prises… pour des attaques débiles et 90% des lecteurs prennent systématiquement la défense du taulier. Même si ce sont les pires fainéants, au pire, en vous lisant, ils vont penser « qu’est-ce qu’il nous fait chier ce con ? »
Votre démarche est totalement contreproductive puisque elle renforce la légitimité du taulier… qui, de plus, se fait un malin plaisir, quand il a un peu de bouteille (dans les blogs, Didier !) comme moi, a en rajouter une couche pour vous enfoncer dans le tas de lisier duquel vous n’auriez jamais du sortir la tête.
Il y a un vieux débat qui traîne dans la blogosphère : que faire de ses trolls ? La solution la plus sage est de les ignorer complètement. Moi, je préfère faire monter la mayonnaise pour faire déborder le vase.
Sur les trois blogs confondus, sauf événement exceptionnel, mon nombre de visiteurs oscille entre 350 et 1000. Si on supprime les requêtes google débile et les policards et journaleux qui viennent voir ce que le gros 7ème du Wikio raconte comme connerie, ça me fait 100 ou 200 types qui viennent tous les jours :
-parce qu’un de mes billets a été linké par quelqu’un qui le juge valable,
-parce qu’ils aiment bien lire mes conneries.
Comment croyez-vous qu’ils peuvent réagir à la lecture de vos déjections ?
N’oubliez jamais : les lecteurs des commentaires sont toujours ou presque des potes du taulier. Votre commentaire sera pris exactement à l’inverse de ce qu’il voulait être.
Amis blogueurs qui vous fâchez de vos trolls, réfléchissez bien à ça, ça vous aidera à relativiser. La bave du crapaud n’atteint pas la blanche colombe, ni même celle membre d’une minorité visible (sauf dans les tunnels).