Le jeune artiste Allan Arma présente cette semaine à Paris sa première exposition « L’insulaire » qui explore sa relation avec la Guadeloupe.
Étudiant à l’université Panthéon Sorbonne, le photographe de 22 ans est né et a grandi en Guadeloupe. Cette exposition, dont il dirige la curation, s’intitule “ L’insulaire” en écho au phénomène d’introspection qui l’anime depuis son éloignement prolongé de son île natale. De cet exil naît une sensibilité particulière autour de ce qui fut d’ordinaire son quotidien à Port-Louis. Quand l’artiste est retourné en Guadeloupe, il a posé un nouveau regard sur cette commune côtière et ses habitants qui l’ont vu grandir. Plus intimement, il redécouvre l’univers de sa grand-mère s’attardant sur ses postures, les pièces de sa maison, ses bijoux et ses objets spirituels. L’insulaire est une immersion photographique qui révèle des femmes, des hommes, la richesse et les symboles d’un lieu.
Allan Arma tire une série de clichés dont il dévoile une sélection de dix-sept photographies prises entre 2020 et 2022 à l’aide de pellicule 35mm et 120mm. À Paris, le photographe fait la rencontre d’artistes partageant sa vision de l’insularité. Avec l’ambition dès le départ de faire de « L’Insulaire » une exposition collective, il choisit de s’entourer de trois jeunes artistes antillais âgés de 21 à 23 ans: Edgar François, photographe et vidéographe, Dana Cavigny, peintre et Timmy Sapotille, plasticien.
L’exposition est ouverte du 14 au 17 septembre au 73-75 Rue Quincampoix à Paris
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