Ce livre publié en 2022 chez m'a laissé un peu perplexe car il m'a semblé qu'une importante partie du livre était du remplissage et avait assez peu a voir avec le début du livre. Je m'explique. L'auteur raconte l'histoire d'une professeur, Elisabeth Finch, qui est une personnalité à, par bien des côtés part mais qui un très grand don pour l'enseignement. Elle n'impose jamais rien a ses étudiants mais, par des positions qui surprennent, elle les amène a réfléchir par eux-mêmes, à aller plus loin et à ne pas se contenter apparences.
En cela est une véritable enseignante, une accoucheuse, alors surtout qu'elle s'adresse à un public d'adulte.
Le narrateur, élève d'Elisabeth Finch l'admire et, on le saura à la fin du livre est tombé amoureux d'elle ,bien qu'il ne s'en rendra compte qu'après la mort d'Elisabeth.
Dés lors, au pretexte de lui rendre hommage il fera des recherches sur sa vie, à bien des égards énigmatique et écrira, en sa mémoire un livre sur Julien l'Apostat. Et c'est là que l'on voit développer toute une étude sur cet empereur romain qui vit la chute des dieux et le triomphe du Dieu unique, c'est à dire du Christianisme .
C'est cette partie qui m'a paru un peu artificiellement rattaché au début du roman, même si elle est intéressante sur cette période charnière de l'histoire au cours de laquelle le monothéisme a supplanté tous les Dieux des romains et des Grecs. Beaucoup estiment et c'était le cas d'Elisabeth Finch que l'occident n ' ya pas gagné. Chez les romains et les grecs la pluralité des dieux donnait d'évidents espace de liberté et tous ces dieux ne pesaient pas sur les hommes alors que le monothéisme a , de toute évidence une vocation totalitaire.(Les nombreuses guerres de religion sont là pour le démontrer.)
Les Grecs pensaient qu'il faut avant tout jouir de la nature et de sa beauté et surtout de la vie ,ici bas, alors que les monothéismes nous incitent a ne voir la vraie vie que dans l'au-delà!
Donc un livre érudit mais qui a du mal à captiver.