Bonjour tout le monde!
De retour pour une review d’un film Netflix, qui se présente comme une romcom mais qui n’en est pas vraiment une. Avec un fil rouge original et différent, Purple Hearts/Nos cœurs meurtris change des codes admis et habituels, et c’est tant mieux!
Je vous en parle, sans spoilers!
Synopsis
Cassie Salazar est une jeune artiste qui tente tant bien que mal de percer dans le monde de la musique tout en jonglant avec son travail de serveuse. Le problème? Elle est diabétique, et l’insuline qui la maintient en vie est tellement chère qu’elle ne pourra probablement bientôt plus s’en procurer. Alors lorsqu’elle rencontre Luke Morrow, un jeune militaire qui part au front, elle y voit sa chance. Après tout, les épouses de soldats ont droit à la meilleure couverture médicale des États-Unis!
Fuck the US
Étant native d’un pays où la sécurité sociale est d’un niveau rare et où les soins administrés sont le plus souvent gratuits ou remboursés en grande partie, je n’ai jamais réellement compris le système américain, à cause duquel de nombreuses familles doivent faire des prêts à la banque pour le simple droit de se soigner.
Diabétiques, cancéreux, femmes enceintes… Les couts d’un aller-retour à l’hôpital ou tout simplement l’accès aux médicaments de base sont tellement dégueulasses qu’on en comprend facilement le désarroi des familles et le taux de mortalité aux US…
Alors qu’un film aborde cette problématique sur fond de romance et aussi de dénonciation de l’armée, cela m’a tout de suite intéressée.
Alors okay, Purple Hearts en soi ne casse pas trois pattes à un canard. Il y a des scènes que l’on prévoit avec cent ans d’avance, mais ces prémices sont assez intéressants que pour passer un bon moment. Sans parler des chansons originales qui sont toutes super chouettes.
Mais il n’empêche que…fuck the US, guys. Fuck it BIG TIME.
Sofia-fest
Casting?
Cassie est donc incarnée par Sofia Carson (Feel the Beat) qui tire bien son épingle du jeu en donnant des nuances à son personnage et c’est tant mieux.
Luke a quant à lui les traits de Nicholas Galitzine (High Strung), qui lui aussi est très bon dans le rôle.
Et dans les rôles secondaires, je citerai en vitesse Linden Ashby (Teen Wolf) ou encore Chosen Jacobs (It).
En bref, Purple Hearts aborde des sujets pas faciles, certes avec peu d’enjeux, mais ça change et ça fait du bien par où ça passe!
Notes
Bigregirl: 7,5/10
Rotten Tomatoes: 3,5/10
Allôciné: 7,8/10
Note moyenne: 6,2/10
Bandes annonces
Fiche technique
Titre: Purple Hearts
Réalisateurs: Ben Lewin, Elizabeth Allen Rosenbaum
Scénaristes: Liz W. Garcia, Kyle Jarrow
Producteurs: Elysa Koplovitz Dutton, Amy Baer, Leslie Morgenstein
Plate-forme de distribution: Netflix
Musique: Tony Kanal, Blake Neely
Durée: 123 minutes
Rating: R (interdit aux moins de 16 ans)
Langue originale: Anglais
Inspiré de: Purple Hearts, de Tess Wakefield