Critique Ciné : The Enforcer (2022)

The Enforcer // De Richard Hughes. Avec Antonio Banderas, Kate Bosworth et Mojean Aria.

Je dois avouer que j'attendais plus de la part de W. Peter Illif, le scénariste de Point Break. Le problème de The Enforcer n'est pas son efficacité car globalement cela peut fonctionner en petit divertissement grâce à Antonio Banderas mais plutôt son histoire. L'histoire de The Enforcer a tellement été vue et revue que l'on ne peut clairement pas trouver ça original. Le film prend son temps pour entrer dans le vif du sujet et notamment pour délivrer de vraies scènes d'action. A chaque fois que The Enforcer donne l'impression qu'il va réellement démarrer, alors on tombe sur un os. Si Antonio Banderas tient le film sur ses épaules, le reste du casting ne vaut pas vraiment la peine de m'attarder dessus. C'est médiocre voire mauvais.Il faut dire que les dialogues du film ne sont pas spécialement intéressants, voire même assez rasoirs. Tout semble forcé par moment, rendant le tout un brin trop ennuyeux. Quand on a déjà vu des dizaines de Direct to DVD du même genre, The Enforcer n'a rien à offrir de plus.

Un homme de main doit tout sacrifier pour sauver une jeune fille avec laquelle il s'est lié d'amitié de son patron, une femme fatale impliquée dans un trafic de cybersexe.

Richard Hughes (Man, Found), le réalisateur australien à l'origine de la mise en scène apporte tout de même un peu plus que d'autres réalisateurs du même genre. C'est bien la seule chose qui m'ait réellement excité dans ce film. Ce n'est pas le pire Direct to DVD que j'ai pu voir, loin de là mais on est tellement loin des capacités du casting et de l'histoire que cela ressemble plus à un exemple de fainéantise. On retrouve donc tous les poncifs du monde du crime organisé mais à chaque fois que The Enforcer tente une révélation pour faire évoluer son récit, cela tombe à plat car c'est bien trop prévisible. Dans le même registre, je pense qu'il serait plus judicieux d'aller revoir Taken car même le troisième du nom était bien plus percutant que The Enforcer. Le début du film était pourtant prometteur : assez violent et presque impressionnant. Honnêtement je pensais que The Enforcer allait réellement nous offrir de belles surprises mais une fois l'introduction passée, le film connaît un sacré ventre mou pas vraiment intéressant. Dommage, je m'attendais à plus que ça.

Note : 4/10. En bref, pas le pire DTV du genre mais pas le plus intéressant. Antonio Banderas donne tout, le reste beaucoup moins.

Prochainement en France