Tes paupières s’ouvrent et tu cherches à déchiffrer l’obscurité. Tu ignores l’heure mais aussi le jour… que tu retrouves après un moment à creuser ta conscience. Et tu comprends que tu dois te lever, aller pointer un jour encore.
Plus tard, sur le chemin de l’usine, tu cueilles des fleurs rouges dont tu ignores le nom mais qui feront joli dans la poche de ta veste. Le temps d’arriver et tu les auras perdus sur la route. Elles ne font plus très joli ratatinées sur le goudron, tombées au champ d’honneur, ignorées de tous.