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Soleil vert et alerte rouge

Publié le 21 octobre 2022 par Guy Deridet

Quand la science-fiction décrivait notre époque : en 1973, sortait le film « Soleil vert ». Premier film écologique de l'histoire dont l'action était censée se passer en… 2022 !



Les bulldozers pour Les bulldozers pour Les bulldozers pour "dégager" les manifestants, c'est dur. Mais, les flics en Robocop, armés de "balles de défense" et de grenades lacrymogènes, avec des masques quand le masque est interdit aux manifestants, on y est presque, non?
C'était un film de science-fiction et le monde qu'il prévoyait, n'était vraiment pas beau à voir.

Je vous recommande chaudement de regarder ce film ou de le revoir.

Vous le trouverez ici :

Nous sommes en 2022, et nous pouvons constater au quotidien que ce film, sorti 49 ans auparavant, avait tout compris de ce qui allait nous arriver.

Le documentaire que je vous propose de regarder ci-dessous, de préférence après le film lui-même si vous connaissez la fin de Soleil vert, est très intéressant car il compare les prédictions du film avec la réalité d'aujourd'hui.

Comme vous pouvez vous en douter, ce film, pourtant très passimiste sur l'avenir de l'humanité, ne l'était pas tant que cela.

Et, encore, les créateurs de ce documentaire, conçu quelques mois auparavant, ignoraient que l'une des principales prédictions du film : la pénurie généralisée, allait commencer à se réaliser en cette fin d'année 2022.

J'avais vu ce film il y a bien longtemps. Je l'ai revu hier soir et j'ai été frappé de constater, en le confrontant à ce qui se passe en octobre 2022, le génie prémonitoire de Richard Fleischer et de son équipe.

Ainsi qu'une angoisse certaine pour l'avenir de mes quatre enfants.

En ce qui me concerne, à 76 ans, dans moins de deux mois, la fin de mon existence est devenue, non plus une éventualité lointaine mais une certitude qui, loin de me désespérer, me fait apprécier plus encore chaque jour qui passe.

J'ai toujours préféré le verre à moitié plein.

Mais, force est de constater, après avoir regardé ce film et le documentaire qui lui est consacré que, sans aucun doute, c'était mieux avant.

Je suis heureux d'avoir pu profiter du monde d'avant la plus grande partie de mon existence.

Ma mort, inéluctable, ne m'effraie pas, car elle mettra fin, pour moi en tout cas, à une existence passée dont, quand je vois ce que le monde est devenu, j'ai bien profité, sans avoir rien de grave à regretter. Et, à un futur qui, comme le disait Paul Valéry, n'est vraiment plus ce qu'il était.

Le documentaire d'Arte, cliquez sur l'icône plein écran



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