Je suis en télétravail. Pas de lumière, les pluies cévenoles et mon bureau orienté plein nord donnent à la journée une tonalité à rendre même Baba dépressif. Vous savez, celui qui a fait la fête parce que son émission a fait un record d’audience suite au meurtre abject de la petite Lola. Décidément, je suis davantage Bruce Toussaint et son émotion face à de la crasse récupération qu’un pauvre animateur qui fin du XXeme siècle se promenait tout nu sur Comédie (on ne trouve plus les vidéos).
J’écris simplement pour écrire quelque chose. Ce matin, j’ai commencé la journée en amenant bébé 2 à l’école en voiture et en prenant un sens interdit… Une sale journée.
Un billet rapide, à l’image de ma fatigue qui ne passe pas. Et une remarque suite au billet de mercredi sur l’évolution des blogs, telle que je la ressentais. Nicolas écrivait dans son billet sur les blogs la frustration de celui qui écrit, un peu dans le vide, sans réponse. Je ne sais pas si on recherche d’être lu, mais sans doute que oui. Et aussi d’être commenté. De la frustration, oui, de voir que c’est difficile de commenter. De voir que l’on écrit dans le vide.
Dans le vide… Ce sentiment est fort en ce moment.