Ce n'est pas moi qui le dit, c'est la NASA. Et, selon cet organisme digne de confiance, le délai avant que cela se produise se compte… en décennies.
Exemple du réchauffement des océans Une décennie, je le rappelle car on fait souvent la confusion, ce n'est pas cent ans, mais dix ans.
De plus, depuis cet article paru depuis quatre ans, on a appris que ce phénomène allait en s'amplifiant tous les jours.
On appelle cela des « boucles de rétroaction positives », qui induisent que toutes les rétroactions entre les différents chaînons conduisent à amplifier la perturbation, qui modifie l'équilibre entre les chaînons.
Si, en revanche, la boucle de rétroaction est négative, c'est qu'elle tend à atténuer la perturbation.
Lire ici un article sur les boucles de rétroaction
Cela signifie que la fin du monde, ou plus exactement la fin de l'humanité, car la terre ne disparaitra pas avec nous, elle en a vu d'autres (on a pu constater à l'occasion de la récente pandémie que lorsque l'humanité s'arrête, la terre et les autres espèces qui l'habitent, vont très rapidement beaucoup mieux) doit être envisagée désormais à l'horizon non pas de nos lointains descendants, mais à celui de nos enfants et petits enfants.
Et, peut-être même concernera-t-elle certains les plus jeunes d'entre nous, en raison de ces boucles de rétroaction positives, car elles continuent d'accélérer le dérèglement climatique.
Bien sût que le « génie humain » aurait pu, depuis 1970, faire beaucoup de choses pour freiner, et peut-être arrêter, dans un horizon inévitablement lointain, le dérèglement climatique.
Mais, il ne l'a pas fait. Au contraire, il a même contribué à accélérer ce processus.
Un demi-siècle ans après les premières alertes scientifiques, il n'y a pas lieu d'être fier de l'humanité.
Ni de s'étonner qu'elle continue de courir inéluctablement à sa perte.
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