Ce faisant, il a oublié certaines choses essentielles : d'abord, en tant que propriétaire d'une plateforme publique qui sert de tribune à tout le pays et qui, selon lui, est un temple de la liberté d'expression, il n'avait pas le droit d'intervenir dans le débat en tentant d’influencer ses membres.
Ensuite, bon nombre de ces mêmes membres sont, ou pourraient devenir, ses clients pour certains des produits qu'il vend à toutes et à tous. Si mon vendeur d’auto avait le culot de me dire comment voter, je lui dirais à juste titre d'aller se faire foutre, ce qui, soit dit en passant, est précisément ce que j'ai posté sur Twitter.
À trop passer de temps à « twitter » avec son nouveau jouet, l'homme le plus riche du monde pourrait faire saliver ses concurrents qui le voient déjà disperser ses talents et perdre à la fois son emprise et sa concentration sur ce qui payait jusqu'alors les factures de ses entreprises automobiles et spatiales ...