Confronté aux mêmes problèmes que les autres géants de la Silicon Valley, Meta réalise que son personnel est trop nombreux. Habituellement, cela ne serait pas un frein à court terme, mais pour Mark Zuckerberg, les revers s'accumulent. Dès lors, il faut couper dans les effectifs pour maintenir une stabilité financière.
En effet, la vie n'est pas toute rose pour Meta, la maison-mère de Facebook, pour le moment. En l'occurrence, Facebook perd énormément d'utilisateurs. Sa base s'érode lentement et sûrement. Au fil des trimestres, on ne voit pas d'embellie. Du côté de Messenger, Whatsapp et Instagram, il n'y a pas encore d'alertes. Mais on ressent la concurrence de Tiktok qui attire plus de monde et joue sérieusement la concurrence.
Meta licencie une partie de son personnel pour garantir sa survie et éviter un effondrement encore plus dramatique en bourse, sachant que la firme a perdu 600 milliards de dollars en capitalisation boursièreQui dit perte de public dit aussi pertes de revenus pour l'entreprise. Meta, en effet, se finance principalement sur les revenus publicitaires et les marges deviennent très étroites.
A cela s'ajoute le gouffre financier que représente le métaverse pour Meta. Le pari était osé, et il aura pu marcher sans une conjoncture trop difficile. Or, aujourd'hui, les gens ont besoin de se rassurer face à la réalité : des prix de l'énergie élevés, l'inflation, le ralentissement économique. Tour cela ne donne pas envie de dépenser de l'argent dans le métaverse. Pour autant, Mark Zuckerberg reste confiant dans son projet et compte bien continuer à développer son projet. Mais cela a un coût et pour contenter les actionnaires, il faut faire des sacrifices. Pour lui, cela revient à licencier plusieurs milliers d'employés pour maintenir le cap et passe l'orage.