By delromainzika
The Equalizer (2021) // Saison 3. Episode 5. Blowback.
La façon dont la famille McCall gère les conséquences de tout ce qui lui ai arrivé depuis le début me plaît. J'aime le côté différenciant que The Equalizer a tenté de créer par rapport à la série originale et les deux films (avant le troisième qui arrive prochainement). " Blowback " n'est pas l'épisode le plus original de The Equalizer. Disons que l'on retrouve plus ou moins tout ce que l'on peut déjà voir dans les épisodes précédents. L'intrigue est celle d'un homme, détenu par la CIA et qui doit être transféré en sécurité afin de l'interroger. McCall doit alors travailler avec Carter Griffin afin de faire en sorte qu'il arrive à bon port sans problème. Griffin est un personnage que j'aime bien mais l'affaire de la semaine a un tout autre intérêt : Elijah. C'est lui qui à la fin de cet épisode permet d'apporter un peu de piment et de donner envie d'en voir un peu plus.
La série a toutes les cartes en main pour délivrer quelque chose de fort autour de la CIA et de la relation qu'entretient McCall avec eux. Griffin reste une porte d'entrée intéressante bien qu'imparfaite. J'aime bien quand The Equalizer ne bouscule pas trop la dynamique de ses personnages et cet épisode, en donnant plus de place à la CIA et Griffin nous éloigne un peu trop de Harry et Mel. Ces deux là restent des piliers de The Equalizer et l'ont démontré mainte et mainte fois au fil des saisons. C'est donc un peu une sorte d'épisode hors-série que l'on a ici même si l'intrigue n'a jamais été aussi proche de ce que l'on est sensés attendre de la part de McCall sur le terrain. L'affaire évolue de façon assez rythmée pour donner un élan à la narration et donc ne jamais trop nous ennuyer mais ce n'est pas ma partie préférée de cet épisode.
J'ai largement préféré ce qui se passe chez les McCall et les dernières minutes avec Elijah. Ainsi que ce qui se passe avec Dante alors que le père de ce dernier doit sortir de prison. Une fois de plus ce sont les intrigues les plus personnelles qui sont les mieux écrites dans The Equalizer. La relation entre Dante et son père est catastrophique mais c'est pour le bien de la narration. L'épisode prend le temps de faire les choses intelligemment, sans jamais ennuyer et c'est pour cela que j'apprécie énormément ce que la série tente de faire ici. Je n'en attendais pas moins des scénaristes.
Note : 5/10. En bref, si l'affaire de la semaine est un tantinet trop facile et classique, le reste est bien plus intéressant et permet de s'attacher une fois de plus aux personnages.
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