
1928 à Perdido. Alors que le clan Caskey se déchire dans la guerre intestine et sans merci que se livrent Mary-Love et sa belle-fille, et tandis que d’autres crises – conjugales, économiques, existentielles – aux répercussions défiant l’imagination se profilent, dans les recoins sombres de la maison d’Elinor, la plus grande de la ville, les mauvais souvenirs rôdent et tissent, implacables, leurs toiles mortelles.

Me revoilà déjà avec mon retour sur La Maison, le troisième tome de la saga Blackwater. Un avis qui s’avère court car cet opus reste du même acabit que les deux précédents.
Ceci dit, à la lecture de certains avis, je pensais que ce tome contiendrait davantage de scènes effrayantes ou horrifiques, à la faveur des peurs ressentie par un des jeunes personnages. On en a un peu dans les premiers et derniers chapitres, mais pour le reste, et bien c’est le train train quotidien de la famille Caskey quoi. Non pas qu’il soit ennuyeux mais mine de rien je suis un brin déçue sur ce point.
L’histoire est toujours aussi prenante, fascinante et facile à lire pour moi. J’ai par ailleurs pris plaisir à constater l’évolution de certains personnages, notamment Oscar. J’ai aimé la fin qui clôt un épisode des querelles internes de la famille Caskey mais qui laisse apercevoir le suivant. Elinor et ses intentions sont toujours aussi mystérieuses, notamment en ce qui concerne les achats qu’elle fait entreprendre à Oscar. J’espère que nous finirons par en apprendre plus sur tout cela ainsi que sur sa nature.
Par contre, plus j’avance dans cette saga, plus je me rends compte que je ne m’attache pas vraiment aux personnages et que la plume, aussi entrainante qu’elle soit, demeure assez « froide » et dépourvue de sentiments. Ce n’est pas un point négatif mais comme je suis les personnages sans les aimer pour autant, je pense que la saga ne demeurera pas vraiment dans mon cœur de lectrice. C’est sympa à lire mais, à ce stade, ce n’est pas non plus LA lecture indispensable, LA saga à ne pas manquer dont je parlerais à tout le monde. En fait, je crois que ce que j’aime le plus avec ces lectures c’est davantage tout l’amour et le soin que la maison d’éditions a mis dans la conception et la publication de ces romans, un travail qui mérite vraiment d’être souligné car il est remarquable et de qualité.

Mon avis sur les autres tomes de la saga :

Auteur(s) : Michael McDowell Traduction : Yoko Lacour et Hélène Charrier Editions : Monsieur Toussaint Louverture Nombre de pages : 238 Catégorie(s) : Fantastique, Horreur ISBN : #ISBN9782381960470Publicité Réglages de confidentialité