« Mon fils, rien à te reprocher, nous sommes confrontés aujourd’hui à nos propres contradictions, nous devons plutôt interroger la façon dont nous manageons nos talents au Cameroun, en Afrique.
Ce geste qui a refroidi tout le Cameroun aujourd’hui, y compris toi même le buteur, nous interpelle, car c’est au moment de voir la balle au fond du filet que tu réalises la gravité de ton geste. Tu es une victime de la pègre qui à pris en otage le système du foot au Cameroun, rejette et humilie les talents au Cameroun. Demain ce sera Mbappe si on croise la France ou plusieurs autres camerounais dans les équipes étrangères.
Pourquoi les talents sont rejetés et combattus au Cameroun au lieu d’être encadrés ? Combien de camerounais rejetés au Cameroun font la gloire d’autres nations dans des domaines diverses, pas seulement au foot, ils sont très nombreux. Les meilleurs médecins ingénieurs etc, sont rejetés pendant que les médiocres sont adulés, on fabrique des icônes sans intelligence ni talent, ni moralité, on les impose à la société, le résultat est la, ce qui se passe avec ton but contre ta terre natale est le cliché de tous les domaines au Cameroun.
Lire aussiDroits reproductif : La communication axée vers les adolescents et jeunes en eau troubleUn jour le Cameroun sera attaqué par une armée étrangère avec à sa tête un camerounais si les choses continuent ainsi. Les intelligence vont continuer à être valorisé ailleurs et on les utilisera contre le Cameroun comme la Suisse ton pays d’accueil fait aujourd’hui mon garçon, tu portes aujourd’hui la charge d’un dysfonctionnement de ton domaine dont tu n’es pas responsable.
Nous prions Dieu pour que le Président de la Fecafoot, ce digne fils d’Afrique, combattue de manière intense par les mêmes médiocres, dans son pays, puisse avoir la force de tout mettre en œuvre pour qu’un fils du pays ne se retrouve plus aussi malheureux et dégouté d’avoir jouer son rôle comme toi aujourd’hui. J’ai vu la tristesse de ton regard, tu avais mal alors que tu n’as joué que ton rôle.
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NB : Jeanne Abou’ou est une écrivaine qui utilise le terme « Mon fils » juste pour faire comprendre que Breel Embollo a l’age de son fils a elle…Elle n’est donc pas la maman biologique de Breel.
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