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281. Sheridan : My Left Foot: The Story of Christy Brown

Par Mouflon

1001 films de Schneider : My Left Foot: The Story of Christy Brown

Sur la liste des meilleurs films de They Shoot Pictures...
2854ème rang

281. Sheridan : My Left Foot: The Story of Christy Brown

Film britanno-irlandais réalisé en 1989 par Jim Sheridan
Avec Daniel Day-Lewis (Christy Brown), Brenda Fricker (mère de Christy), Rya MacAnally (père), Fiona Shaw (thérapeute)

Le scénario classique du citron qui se transforme en limonade. On ne fait pas de films avec des sujets handicapés qui ne s'en sortent pas. Les handicapés qui font de bons sujets de films sont ceux qui deviennent une sorte d'héros par leur résilience et leur courage. Ce que fut Christy Brown (Dublin, 1932-1981), écrivain (My Left Foot, 1954) et artiste-peintre. Le film s'arrête sur une image de bonheur, sa rencontre amoureuse avec une infirmière qu'il épousera en 1972. La suite de sa vie sera une lente descente aux enfers jusqu'à son décès en 1981. Comme quoi les limonades redeviennent quelquefois des citrons.

Une belle plongée dans l'Irlande des années d'après-guerre sans aucun contexte politique, par contre. En regardant l'environnent urbain, on pense à la série Call the Midwife, chroniques de la  viesde sages-femmes vivant dans une communauté religieuse dans l'est ouvrier de Londres des années 1950. Série qui a débuté en 2012 et toujours active. Les interventions très réalistes (impressionnantes) d'accoucheuses dans une histoire beaucoup trop mélodramatique - sortez vos mouchoirs, je devrais dire vos boites de mouchoirs. Malgré cela, j'ai beaucoup aimé.

Daniel Day-Lewis, à 65 ans, n'a que 30 films à son tableau, 21, si on enlève les prestations mineures. C'est, probablement, ce qui fait qu'il soit un comédien si exceptionnel. Il choisit ses scénarios et ses réalisateurs. 

Lecture cinéphilique en cours : Marilyn Monroe. La Biographie par Donald Spoto. Là, où on apprend que le plus grand psychanalyste des États-Unis, Ralph Greenson, est indirectement responsable de la mort de Marilyn Monroe en l'ayant approvisionner de barbituriques et de sédatifs en plus d'imposer un contrôle psychologique et physique pendant 2 ans. Il ne fut jamais inquiété pour son emprise maléfique sur sa cliente. Qu'il brûle en enfer éternellement !

Visionné, la première fois, le 17 mars 1990, au cinéma de la Place Desjardins à Montréal
Mon 281ème film visionné de la liste des 1001 films du livre de Schneider.


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