Plus l’Occident s’est démocratisé, plus il a développé un système capitaliste, plus il est devenu riche et prospère. Cette évolution, commencée lors de la révolution industrielle mais particulièrement forte et rapide depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, est allée de pair avec une vague montante de critiques et d’attaques, venues de l’intérieur comme de l’extérieur. L’Occident est petit à petit apparu comme un bouc émissaire pour tous les pays qui n’arrivaient pas à sortir de la pauvreté. Il est aussi devenu la cible privilégiée des idéologies marxistes et autoritaires. Comme on le sait très bien, malgré cela, même mis au pilori, les Occidentaux n’ont pas cessé d’aider ceux qui le vilipendent. Des milliards de dollars ont été envoyés dans les pays qui l’ont sollicité et ce, sauf rares exceptions, quel que soit le régime au pouvoir. L’URSS a pleinement profité de l’innovation et de l’aide occidentales lors des échanges bilatéraux ou multilatéraux alors qu’elle n’avait qu’un but : la destruction de l’Occident.
L’autocrate Poutine et la dictature chinoise se sont enrichis grâce aux marchés occidentaux et aux avantages qui leur ont été concédés pendant des années, ne serait-ce qu’en fermant les yeux sur beaucoup de leurs actions contraires à « nos valeurs ». L’aide massive au développement accordée aux pays africains ne les a pas empêchés de se poser en victimes absolues de l’Occident colonisateur, oubliant les routes, les écoles, les hôpitaux construits et maints autres apports occidentaux…
Lors de la COP 27 qui s’est récemment tenue en Egypte, il a été admis que ce sont les pays riches, donc prinicipalement, l’Occident, qui devraient payer, encore, pour les pays pauvres qui subissent des « dommages climatiques ». Comme l’écrit très bien l’éditorialiste du Wall Street Journal Gérard Baker : « Ainsi, pour avoir eu le génie de produire des idées, de créer le système économique et de développer le capital qui, en un peu plus d’un siècle, a donné au monde une prospérité inimaginable, éliminé des maladies mortelles qui tuaient autrefois des millions de personnes, réduit la mortalité infantile, prolongé l’espérance de vie et sorti des centaines de millions de personnes de la faim et de la pauvreté, nous devons maintenant encore payer. » Et si tous ces pays suivaient le modèle occidental ?