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Impact de la conjoncture sur les vacances de Noël

Publié le 08 décembre 2022 par Vincentpaes

48 % des Français ont prévu de partir en cette fin d’année (vs 54 % en 2021).Néanmoins, 21 % d’entre eux sont encore incertains et cela dépendra pour une grande majorité de leur budget (53 %) Quant aux 52 % qui ont déclaré ne pas partir cet hiver, c’est principalement parce qu’ils ne le font jamais en cette saison (63 %) puis pour des raisons budgétaires (29 %). Une petite minorité évoque des raisons professionnelles (7 %).

 

Impact de la conjoncture sur les vacances  de Noël
Impact de la conjoncture sur les vacances  de Noël

2 Français sur 3 estiment que la dégradation du pouvoir d’achat a un impact négatif sur leur budget vacances  : en augmentation depuis septembre. Concernant les impacts négatifs sur le budget vacances, seule la dégradation du pouvoir d’achat est ressentie plus fortement par les Français depuis la rentrée : 72 % vs 67 %. Après la fin des ristournes à la pompe, le prix des carburants pèse toujours sur le budget vacances de Noël   pour près d’1 Français sur 2 (47 %). Ce qui reste un taux élevé mais en nette diminution par rapport au mois de septembre (60 %). Même constat pour la pressiondes coûts de l’énergie qui tombe à 46 % (vs 63 % en septembre) et celui des produits alimentaires (41 % vs 54 %).
 
 
 

 

Fin novembre

Septembre*

Dégradation du pouvoir d’achat

72 %

67 %

Hausse du prix des carburants

47 %

60 %

Hausse du prix de l’énergie (gaz/électricité)

46 %

63 %

Hausse du prix de l’alimentation

41 %

54 %

* l’enquête avait été réalisée du 22 au 28 septembre 2022 avant les impacts des grèves dans les raffineries qui ont commencé le 27 septembre
La question du pouvoir d’achat est centrale dans le quotidien des Français et une dégradation sévère de ce dernier pourrait amener 42 % des répondants à renoncer à leurs vacances cet hiver. Vient ensuite la perspective de grèves dans le secteur des carburants avec 40 % des vacanciers qui ne prendraient pas le risque de partir sans être sûrs de pouvoir rentrer chez eux.

 

La COVID n’a pas disparu des préoccupations des Français et en cas de recrudescence de l’épidémie, 31 % renonceraient à voyager. La guerre en Ukraine recueille 11 % des suffrages. Néanmoins 21 % de ceux qui prévoient de partir déclarent que rien ne les ferait renoncer à leurs vacances.

Malgré un ressenti moins négatif de l’impact du coût des carburants sur le budget vacances par rapport à cet été, les conséquences de leur coût se sont aggravées Le pourcentage de ceux qui indiquent qu’elle les incite à partir moins loin a considérablement augmenté (71 % vs 47 %). On note une hausse plus modeste de ceux que la flambée des prix de l’essence incite à faire des économies sur d’autres postes (sorties, loisirs…) : 70 % vs 63 % en juillet. La tendance est identique pour ceux qui déclarent qu’ils se déplaceront moins une fois arriver sur leurs lieux de vacances : 68 % vs 65 % cet été. Ils sont même un quart à estimer qu’elle les empêche de partir cet hiver.

 

 

Pour 1 Français sur 2, le budget sera identique à l’an dernier. En revanche, 39 % le revoient à la baisse contre seulement 11 % qui vont l’augmenter pour conserver des prestations identiques ou supérieures à l’hiver 2021.


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71 % de ceux qui partiront pour ces vacances de fin d’année déclarent qu’ils devront faire des économies. Par rapport à cet été, les économies sont plus drastiques sur la quasi-totalité des postes notamment sur l’hébergement et la destination sélectionnée. Les économies porteront ensuite sur les activités.
 
 
 

 

Fin novembre

Eté 2022

Restauration

57 %

51 %

Hébergement moins cher

53 %

19 %

Destination moins onéreuse (station moins connue…)

41 %

23 %

Partir moins loin/moins longtemps

41 %

28 %

 

L’augmentation des coûts énergétiques dans les stations fait craindre une augmentation des forfaits pour 70 % des skieurs et une fermeture des pistes pour 49 % d’entre eux En conséquence, plus de 69 % vont privilégier des stations plus accessibles financièrementCe qui est nettement supérieur à la moyenne, toutes destinations confondues, de ceux ayant déclaré qu’ils allaient faire des économies en choisissant une destination moins chère (station moins connue… soit 41 % comme on vient de le voir)


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