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[Critique] Avatar – La Voie de l’Eau

Par Wolvy128 @Wolvy128

[Critique] Avatar – La Voie de l’Eau

[Critique] Avatar – La Voie de l’Eau
Dix ans plus tard, Jake Sully et Neytiri sont devenus parents. Leur vie idyllique, proche de la nature, est toutefois menacée lorsque la Resources Development Administration, dangereuse organisation non-gouvernementale, est de retour sur Pandora. Contraints de quitter leur habitat naturel, Jake et sa famille se rendent sur les récifs, où ils pensent trouver asile. Mais ils tombent sur un clan, les Metkayina, aux mœurs bien différentes des leurs.

Disons le d’emblée, Avatar – La Voie de l’Eau est une pure merveille visuelle ! De la mise en scène à la photographie, en passant par les effets spéciaux ou encore le montage, toute la dimension technique du film est effectivement d’une beauté sidérante. Bien sûr, le premier long-métrage n’était déjà pas en reste sur le plan artistique, mais cette suite pousse encore davantage le curseur en profitant de l’environnement marin pour délivrer des séquences encore plus somptueuses, transcendées par une gestion de la lumière et des couleurs assez remarquable. C’est peu de dire que l’amour de James Cameron pour l’océan transparaît à chacune des scènes aquatiques. Alors certes, une bonne partie de la seconde heure du film semble n’avoir aucun autre intérêt que celui d’enchaîner les jolis plans, mais que dire en revanche du dernier tiers du récit ? D’une rare intensité, il offre une tranche d’action assez incroyable, rythmée par le ballet aquatique des personnages. Rien que pour cette dernière heure sensationnelle, le long-métrage vaut largement la peine d’être vu, idéalement sur grand écran pour profiter pleinement du spectacle.

[Critique] Avatar – La Voie de l’Eau
Cela étant, aussi remarquable que soit le film sur le plan technique, il n’offre malheureusement pas la même satisfaction sur le fond. A l’instar du premier opus, ce second volet peine en effet à convaincre au niveau de l’écriture. En cause, principalement, le manque cruel de finesse et d’épaisseur du scénario. Non seulement le récit semble n’avoir rien de réellement nouveau à raconter, mais il le fait en plus de manière toujours aussi peu subtile, appuyant lourdement son propos à chaque occasion. Dans le même esprit, l’intrigue ne brille pas non plus par sa profondeur, la plupart des événements étant amenés à grand coup de ficelles. Ajoutez à cela des enjeux relativement faibles et vous obtenez un long-métrage qui, malgré son énergie visuelle débordante, s’avère au final beaucoup trop plat que pour susciter une émotion tout à fait sincère. Bien entendu, on reste sur une proposition narrative qui ne dénote absolument pas par rapport à la majorité des blockbusters actuels, au contraire, mais le contraste s’avère néanmoins saisissant compte tenu du niveau technique affiché.

Véritable merveille visuelle, Avatar – La Voie de l’Eau est donc une suite remarquable sur le plan technique, profitant de l’environnement marin pour délivrer des séquences toutes plus somptueuses les unes que les autres. Dommage cependant que le scénario, toujours aussi faible, échoue à conférer une réelle profondeur dramatique au récit. Le genre de profondeur qui nous aurait permis de s’enthousiasmer pour d’autres raisons que la seule beauté des images.


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