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Immobilier : la fete est finie

Publié le 20 décembre 2022 par Martine Denoune @mdenoune

QUELLE EST LA TENDANCE DES PRIX DANS L ANCIEN POUR LES PROCHAINS MOIS?

IMMOBILIER : LA FETE EST FINIE

D’après les valeurs figurant dans les avant-contrats notariés, voici les projections du Conseil Supérieur du Notariat :
• une poursuite de la hausse annuelle des prix en Province (+6,9%) et une hausse plus mesurée en l’Île-de-France (+1,5%) ;
En attendant, au 30 septembre 2022, les prix ont grimpé sur un an de +8,2% au 3e trimestre 2022 (+5,7% en Île-de-France et de +8,6% pour le reste de la France). Un score à comparer à la forte hausse de +9,1% enregistrée il y a un an. La hausse a même atteint +18% en 2 ans (+23% en 3 ans).
Quant au volume des transactions, l’essoufflement est également de mise : 1 133 000, contre 1 206 000 à fin septembre 2021 en France (y compris les départements d’outre-mer hors Mayotte).

« Depuis le 4e trimestre 2021, le volume annuel de transactions est orienté à la baisse. Et ce, après la hausse survenue entre fin 2020 et le 3e trimestre 2021 » précisent les notaires.

Sur un an,  au niveau national, les prix des appartements anciens ont augmenté de 4,0%. Un score à comparer aux précédents : +5,3% au 3e trimestre 2021 et +6,6% au 3e trimestre 2020. En outre, la hausse s’est atténuée en Île-de-France (+2,6% l’an dernier et +0,2% cette année). En revanche, elle s’est maintenue sur le reste de la France (+7,7% en 2021 et +7,1% en 2022).

LES PRIX MEDIANS

IMMOBILIER : LA FETE EST FINIE

A ne pas confondre avec le prix moyen, le prix médian indique que la moitié des transactions ont été conclues à un prix inférieur et l’autre moitié, à un prix supérieur. Par exemple, un prix médian de 500 000 € indique que 50 % des propriétés se sont vendues en deçà de 500 000 € et 50 %, au-delà de ce prix.

Sur les 9 premiers mois de l’année 2022, les prix au m² médians ont patiné à Paris avec une baisse de 1% en se chiffrant à 10 590 €/m2. En province,

– 1 seule ville où le prix médian au m²  s’affiche à moins de 2 000 € : Saint-Étienne à 1 170 €/m2 ;
– 5 villes où le prix médian au m² tourne autour de 2 500 € : Toulon, Reims, Grenoble, Orléans et Dijon ; Il y a un an, les prix dans ces
mêmes villes étaient compris entre 2 300 € et 2 400 € ;
– 4 villes où le prix médian au m² atteint 4 000 € ou plus : Nice, Bordeaux, Lyon et Paris (à l’instar de 2021, l’ordre reste inchangé) ;
 Sur les 18 villes étudiées, seul Paris enregistre une très légère baisse de son prix au m² médian (-1%). A Lyon et à Bordeaux, communes réputées chères, le prix médian au m² n’excède pas 1%. Ailleurs, il varie entre +1% à Toulouse et +8% au Havre. D’où une tendance encore à la hausse, mais plus mesurée par rapport à celle de l’an passé.

Que retenir ? Sous l’effet conjugué de la hausse des taux d’intérêt et des contraintes énergétiques, il est probable que le volume des transactions continue de se ralentir. Moins exigeants, les vendeurs devront lâcher du lest comme cela s’est déjà produit dans la capitale. Le ralentissement des prix devrait donc se répande en banlieue parisienne, puis en province. Normal, le marché immobilier est par nature cyclique.


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