Cameroun : Tous les mototaxis de Douala immatriculés dès le 1er janvier

Cette autre mesure du gouverneur de la région du Littoral vise à assainir le secteur et lutter contre l’insécurité.

Des mototaxis de Douala ont arpenté les rues de la capitale économique en quête de clients dans les nuits du 24 et du 25 décembre 2022, jours de célébration de la fête de la nativité. Ils ont pu circuler jusque tard à minuit, en raison de la souplesse des mesures de restriction des autorités administratives. La mesure concernant la restriction de la circulation des motos dans la ville avait au préalable fixée les heures interdites entre 20h et 6h.

Ces heures ont été renvoyées à l’intervalle situé entre minuit et 6h. Dans le déploiement des forces de l’ordre pour veiller au respect de cette restriction, 1280 motos ont été saisies en six jours, entre le 14 et le 20 décembre. Le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a déploré le fait que plusieurs de ces motos ne sont pas immatriculées.

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Le patron de la région, à l’issue d’une réunion d’évaluation en présence de Paul Atanga Nji, le ministre de l’Administration territoriale, a alors pris une autre mesure pour lutter contre l’insécurité et créér une traçabilité dans le secteur des mototaxis à Douala.

Samuel Dieudonné Ivaha Diboua a indiqué que des mesures ont été prises pour que dès le 1er janvier 2023, tous ceux qui vont acheter des motos chez les concessionnaires doivent s’assurer que la moto ressorte de la boutique avec une immatriculation. « Tout le dossier au niveau du ministère des Transports doit être fait. Le ministre des Transports a rassuré que ce dossier ne peut pas excéder une journée.

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Donc vous faites immatriculer votre moto avant de continuer », a informé le gouverneur. Des responsables de syndicats de mototaxis présents lors de la réunion d’évaluation des mesures restrictives ont reconnu que le secteur est miné par des individus de mauvaise foi. Ils ont en outre apprécié le basculement de l’heure limite de circulation. Et promettent d’accompagner les autorités dans le processus d’assainissement du secteur.

Mathias Mouendé Ngamo / 237online.com