Bonjour la Nautosphère!
Fancy a trip in the stars? Parce qu’aujourd’hui, retour sur une planète lointaine, bleue et faussement hostile, sur laquelle nous allons retrouver une famille d’alien bleus…

Avatar: La Voie de l’Eau, sans spoilers, c’est par ici que ça se passe!

Synopsis
Des années après être devenu un véritable Na’vi, Jake Sully a construit une famille avec Neytiri. Entourés de leurs quatre enfants, ils vivent paisiblement dans leur forêt, jusqu’au jour où un vieil ennemi refait surface, et les force à fuir…

Blue babies
Avatar. Premier film en 3D de sa génération, il a révolutionné le cinéma à bien des égards. Il m’aura fallu le temps pour le voir, dans l’intimité de mon salon; pour comprendre qu’en effet, ce film méritait bien la hype qu’il y avait eu autour de lui.
Je m’étais rapidement attachée à Pandora et à ses habitants, confirmant par là-même qu’en effet, on ressort infiniment plus écolo d’un film Avatar que de tout autre. Étonnamment…
J’avais donc très envie de retourner sur Pandora, même si l’attente fut longue, très longue… J’avais peur d’y perdre ma motivation, mais deux minutes m’ont suffi pour retrouver mes étoiles dans les yeux.
Avatar 2 est toujours aussi magnifique, esthétiquement parlant. Voire plus, car la technologie a évidemment évolué en plus de dix ans. Visuellement, en 3D ou non, on en prend plein les mirettes. Quant à la performance capture, elle devient si réaliste qu’on croirait juste que les acteurs sont maquillés. Su-blime.
Tout cela pour bien entendu mentionner le fait que ce deuxième opus fait la part belle à l’océan, l’eau, partie intégrale du film. Une eau que j’ai presque ressentie comme réelle à bien des moments. Quant à la tribu qui lui est associée, eh bien… Je l’ai adorée au premier regard, et j’en reparle dans le coin casting.


Certes, l’intrigue et le scénario tout entiers ne sont pas les plus innovants qui soient. Loin de là. Certaines choses sont téléphonées, prévisibles. D’autres, par contre, sont étonnantes, innovantes aussi…déchirantes, dans certains cas.
Pandora et les Na’vi m’ont donc encore une fois harponnée, et je pense sincèrement que l’impact qu’a eu la ‘fin’ du film sur moi résonnera encore longtemps tellement j’ai été prise aux tripes.
Well done, guys. It was bloody well worth the wait.

Maōri power 

Parlons donc de ce cast.
Dans les rôles de Jake et Neytiri (toujours aussi follement badass, voire plus

Leur famille, qui s’est agrandie, compte désormais quatre enfants: Neteyam; Kiri; Lo’ak et Tuk’tirey, tous les quatre incarnés par quatre acteurs et actrices qui ont visiblement pris beaucoup de plaisir à incarner des enfants Na’vi. I mean, who can blame them? XD

Et enfin, parmi les ‘revenants’, on peut aussi mentionner Joel David Moore (Bones) et Stephen Lang (Terra Nova), de retour pour nous jouer un mauvais tour.
Mais Jake et sa famille sont surtout contraints de demander l’aide de la tribu des Metkayina, le peuple de l’océan, une tribu que j’ai énormément apprécié voir calquée sur les cultures maōri. C’est donc tout naturellement que, à part Kate Winslet (Titanic), tout aussi à l’aise en bleu qu’elle ne l’est dans n’importe quel autre rôle, la majorité des membres desdits Metkayina sont incarnés par des acteurs kiwi…dont Cliff Curtis (Hobbs&Shaw) que j’ai été ravie de revoir.
Et puis, mention spéciale à Jemaine Clement (What we do in the shadows), auteur et acteur extraordinaire.

En résumé, The Way of Water est une très bonne suite à un déjà très bon film, que je conseille fortement de voir en salles obscures pour en avoir plein la vue.

Notes
Bigregirl: 8,5/10
Rotten Tomatoes: 7,7/10 (au 3 janvier)
Allôciné: 8,6/10 (au 3 janvier)
Note moyenne: 8,1/10
Bandes annonces
Fiche technique
Titre: Avatar: The Way of Water
Réalisateur: James Cameron
Scénaristes: James Cameron, Rick Jaffa, Amanda Silver
Producteurs: James Cameron, Jon Landau
Société de distribution: 20th Century Studios
Musique: Simon Franglen
Durée: 192 minutes
Rating: PG-13 (interdit aux moins de 12 ans)
Langue originale: Anglais
