Le japonais au chômage Tetsuya Yamagami, qui a tué l’été dernier l’ex-premier ministre Shinzo Abe, a été jugé sain d’esprit à l’issue d’une expertise psychiatrique forcée menée depuis juillet dernier.
Il a été transféré d’un établissement médical fermé à la prison de police de la ville de Nara, a annoncé mardi la chaîne de télévision TBS.
M. Yamagami devrait faire face à des accusations de meurtre et de possession illégale d’armes avant le 13 janvier 2023.
Au cours des interrogatoires, il a déclaré avoir tué l’ancien premier ministre parce qu’il était convaincu de ses liens avec l’organisation religieuse Église de l’Unification, aussi appelée secte Moon. Sa mère était une fanatique de cette structure et lui a fait don de presque toute sa fortune, ce qui a conduit la famille à la faillite. Des enquêtes ultérieures ont montré que de nombreux membres du Parti libéral-démocrate au pouvoir au Japon étaient en contact avec l’Église de l’Unification », accusée d’extorquer de grosses sommes aux adeptes. Une enquête est en cours contre la secte Moon.
Lire aussiLa Russie constate le rapprochement de l'Otan de ses frontièresL’attaque contre Shinzo Abe a eu lieu le 8 juillet 2022. Un Japonais de 41 ans, Tetsuya Yamagami, armé d’un fusil artisanal a tiré deux fois sur Shinzo Abe alors qu’il tenait un discours dans la ville de Nara lors d’un rassemblement de campagne électorale en vue des élections sénatoriales du dimanche. Le tireur a expliqué son acte par le fait qu’il désapprouvait la politique et le comportement de l’ancien premier ministre. Compte tenu des mérites de Shinzo Abe devant le Japon, il a été décidé d’organiser les funérailles nationales le 27 septembre.
Lire aussiFootball: Le fils de Cristiano Ronaldo inscrit plus de 50 buts en 20 matchs