Assemblée générale élective. C’est l’annonce qu’a faite le ministre de la Santé publique au cours de la réunion avec les candidats à la présidence de l’Ordre national des médecins du Cameroun ce 12 janvier 2023.
En prélude à l’Assemblée générale extraordinaire élective du 18 janvier 2023, le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, a présidé ce jeudi 12 janvier 2023, dans la salle de conférence du département ministériel dont il a la charge, une réunion de concertation. Elle devait en principe se tenir avec les sept candidats à la présidence du Conseil de l’Ordre national des médecins du Cameroun (Onmc). Mais seuls, deux ont répondu présents à cette réunion : le Pr Noël Essomba et le Dr Pierre Yves Bassong. Les cinq autres étaient absents : le Dr Olga Bassong, le Dr Rodolphe Fonkoua, le Dr Théodat Hyacinthe Manga, le Dr Claude Bernard Kamta Ngui et le Dr Jean Berthelot Zambo.
Dans son mot d’ouverture, le ministre de la Santé publique s’est voulu clair sur leur intérêt pour la tenue de l’élection du président de l’Onmc : « Notre intérêt n’est pas d’avoir la main mise sur une quelconque structure comme l’affirment plusieurs personnes. Il est question de mieux préparer l’élection du 18 janvier 2023 dans l’équité et la sincérité parce que le gouvernement a besoin d’un Ordre fort, puissant qui pourra lui donner des conseils sur un ensemble de questions, de problématiques liées à la santé. Ce que nous faisons actuellement, on l’a déjà fait pour l’Ordre des pharmaciens et des opticiens sans que cela ne fasse autant de bruits comme c’est le cas actuellement avec l’Ordre des médecins ».
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Au cours de la réunion avec les candidats présents, le ministre de la Santé publique entouré de ses collaborateurs, a reconnu que lors de l’Assemblée générale élective avortée du 29 décembre 2022, il y a eu des manquements liés à la liste électorale. Manaouda Malachie, qui avait déjà appelé les candidats au toilettage et la validation de la liste électorale définitive le 06 janvier, a donc à la réunion d’hier décliné les nouvelles modalités de l’élection du 18 janvier. L’une d’elles est que ce n’est pas le ministère de la Santé publique qui s’occupera des opérations électorales. « Nous avons sollicité l’organe du gouvernement, Elecam qui a la compétence, la technique nécessaire à cet effet. L’objectif est d’avoir une élection transparente. Ce 13 janvier, nous aurons une réunion avec Elecam », a informé le ministre de la Santé publique.
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Au terme de la réunion qui s’est tenue à huis clos avec les deux candidats présents, le Pr Noël Essomba a exprimé toute sa satisfaction non sans appeler tous les médecins aux urnes lors des élections du 18 janvier 2023. Le Dr Pierre Yves Bassong quant à lui, est mécontent. Pour, lui, bien que la volonté du ministère de la Santé publique est de faciliter la bonne tenue des élections, le fait d’avoir limité le nombre de médecins votants à 1500 sur près de 12 mille est inacceptable et c’est mettre à l’écart un nombre important de médecins.
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